Conférence finale d’Ecoval Sudoe : Vers une gestion circulaire des biodéchets municipaux et des boues d’épuration

La conférence finale du projet Ecoval Sudoe (Stratégies de coordination pour la gestion et la valorisation des boues et des déchets organiques dans la région SUDOE) aura lieu à Ourense le 9 mars, où seront présentés les principaux résultats du projet, actif depuis novembre 2020.

Vous pouvez consulter ici le programme complet de l’événement, « Ecoval Sudoe : vers une gestion circulaire des biodéchets urbains et des boues d’épuration ».

Les personnes intéressées peuvent participer en personne ou en ligne. L’événement se déroulera en espagnol avec une traduction simultanée en anglais pour ceux qui en ont besoin. La capacité est limitée, tant en personne qu’en ligne, et l’inscription sera close lorsque le nombre maximum de participants sera atteint. Ne la ratez pas, inscrivez-vous ici !

La partie exposition de la journée commencera à 10h00 et durera jusqu’à 14h00, avec les blocs suivants.

Accueil institutionnel et présentation du projet Ecoval Sudoe.
Conférence Passé et présent de la gestion des biodéchets urbains et des boues d’épuration. Cas de la Galice et de la région de Porto.
Propositions du projet Ecoval : les bioraffineries comme proposition d’économie circulaire pour la gestion des déchets organiques urbains.
Table ronde. Perspectives futures de la valorisation des biodéchets urbains et des boues d’épuration.
Après la pause déjeuner et le réseautage, les personnes présentes en personne pourront visiter, de 15h30 à 17h00, la biofactory d’Ourense, qui abrite l’usine pilote du projet. Les personnes qui le visiteront pourront voir de près les différentes étapes et les processus mis en œuvre pour obtenir des acides de qualité volatile à partir de déchets biologiques urbains et de boues d’épuration. Les participants virtuels peuvent également le visiter via la chaîne YouTube du projet.

Nous vous attendons à Ourense et aussi en ligne !

 

La Fundación Patrimonio Natural de Castilla y León présente sa contribution au projet Ecoval Sudoe

La Fundación Patrimonio Natural de Castilla y León (FPNCyL) a présenté les résultats de sa contribution au projet européen Ecoval Sudoe, qui porte sur la valorisation des boues et des déchets organiques biostabilisés.

Voir le programme complet ici.

 

Cet événement, qui s’est déroulé en ligne, a débuté à 12h00 par une courte présentation générale du projet Ecoval Sudoe, que vous pouvez consulter ici. Ensuite, les résultats obtenus par l’étude de recherche sur la valorisation des sous-produits des boues d’épuration et des boues biostabilisées ont été présentés en deux temps.

 

Tout d’abord, les résultats dérivés de l’étude de l’effet sur la microbiologie du sol après l’utilisation de trois types d’amendements obtenus à partir de déchets organiques ont été présentés, vous pouvez lire la présentation ici. Ensuite, l’affection aux conditions physico-chimiques du sol après l’application de ces trois types d’amendements a été montrée, cliquez ici pour la lire. Enfin, l’événement s’est terminé par une session de questions-réponses ouverte pour discuter des résultats de la recherche.

 

La FPNCyL a organisé cet événement dans le cadre de la campagne finale de diffusion des résultats du projet Ecoval Sudoe, qui prendra fin en 2023. Par ailleurs, la même organisation réalise actuellement le troisième et dernier atelier de sensibilisation dans les écoles de Palencia dans le but de sensibiliser les nouvelles générations à l’importance du tri correct des déchets organiques afin de créer un avenir plus durable et circulaire.

Le projet Ecoval Sudoe sensibilise les nouvelles générations à Palencia

 

Huit écoles de Palencia ont été les hôtes d’honneur d’une nouvelle activité organisée conjointement par Aquona et la Fondation du patrimoine naturel de Castilla y León, partenaire du projet Ecoval Sudoe, dans le but de sensibiliser les nouvelles générations à l’importance du tri et de la valorisation corrects des déchets organiques. La campagne de sensibilisation s’est étalée sur un total de quatre jours entre le 23 et le 29 novembre et, grâce à huit ateliers d’éducation à l’environnement, 184 enfants ont appris de manière ludique et participative l’importance de la poubelle brune et les déchets qui doivent y être mis.

 

C’est la deuxième fois que le projet ECOVAL réalise des actions d’éducation à l’environnement à Palencia. L’année dernière, 6 écoles et 248 élèves ont participé à 11 ateliers. La campagne de l’année dernière a eu lieu à l’occasion de la Semaine européenne de la réduction des déchets, le plus grand événement de sensibilisation à la prévention des déchets en Europe, qui s’est déroulé cette année du 19 au 27 du même mois.

 

L’année dernière, le projet Ecoval Sudoe a participé à cet événement avec la campagne « Une autre poubelle, quelle poubelle brune ! », axée sur la diffusion et la familiarisation du grand public avec la nouvelle poubelle brune afin de souligner l’importance d’un tri correct des déchets dans les projets qui cherchent à les valoriser. Cette campagne, organisée par FEUGA, a remporté le prix de l’édition 2021 grâce à sa créativité, son impact et son caractère participatif, qui ont réaffirmé le bon travail du projet en termes de communication.

 

Cette activité s’ajoute à celles réalisées par la Fundación Patrimonio Natural de Castilla y León l’année scolaire dernière, ainsi qu’aux quatre réalisées par FEUGA et CETAQUA dans quatre écoles de Galice. De cette manière, Ecoval Sudoe touche près de 600 étudiants sensibilisés à cette question, rapprochant ainsi la science des citoyens et contribuant à la construction d’un avenir durable basé sur le principe de l’économie circulaire.

 

Le consortium ECOVAL se réunit à Toulouse

 

L’Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse (INSA Toulouse) a accueilli la réunion du consortium du projet Ecoval Sudoe dans la même ville française mercredi et jeudi (23 et 24 novembre, respectivement) afin de partager et de présenter les progrès réalisés jusqu’à présent, ainsi que les prochaines étapes à franchir.

 

Le coup d’envoi a été donné à neuf heures du matin, où CETAQUA a fait une introduction et une présentation du projet, ainsi que sa contribution à celui-ci d’un point de vue biotechnologique pour valoriser les déchets organiques. Par la suite, le reste des acteurs (FEUGA, INSA TBI, NEREUS, USC BioGroup, ADTA, FPNCyL et Porto Ambiente) ont présenté leurs différentes contributions à Ecoval Sudoe jusqu’à midi, où il y a eu une pause pour reprendre l’activité dans l’après-midi.

 

Jeudi, le consortium a visité la Station d’Épuration des Eaux Usées (STEP) de Ginestous, à Toulouse, afin d’observer directement comment les boues d’épuration de la ville sont actuellement traitées. Elle a également analysé son potentiel de transformation en bio-usine, comme le prévoit le modèle Ecoval Sudoe pour promouvoir une économie plus durable et circulaire.

 

Cette réunion du consortium est la cinquième tenue par le projet, après la dernière organisée en juin dernier dans la ville de Porto, accueillie par Porto Ambiente. Dans ce type d’événements, des synergies sont générées entre les différents agents et constituent un élément clé pour le bon fonctionnement de tous les types de projets, encore plus dans le cas d’Ecoval Sudoe en raison de la multiplicité des acteurs, des intérêts et des défis rencontrés dans le but de promouvoir un modèle d’entreprise circulaire et durable dans un contexte de transition verte.

ECOVAL présente son projet pour LIFE ECODIGESTION 2.0

 

ECOVAL a participé aujourd’hui à un événement organisé par la Fondation Finnova pour le projet LIFE ECODIGESTION 2.0 dans le cadre de la Semaine européenne de réduction des déchets. L’objectif principal de cet événement est la diffusion de projets et d’organisations engagés dans la gestion des déchets et la transition verte en Europe afin de sensibiliser à la gestion durable des ressources et des déchets.

Lors de la réunion, qui s’est déroulée par voie télématique, Ecoval Sudoe a présenté son projet, axé sur la valorisation des déchets organiques urbains pour la production de composés à haute valeur ajoutée tels que les acides gras volatils (AGV), ainsi que d’autres initiatives innovantes. FEUGA, principal partenaire d’Ecoval Sudoe en charge de la communication, a également participé à la présentation des projets BIOMASA CAP et BIOMASA AP, qui visent la valorisation des déchets de biomasse par la production de biocarburants.

La journée a débuté par la présentation par LIFE ECODIGESTION 2.0 de son projet, qui vise à maximiser la production de biogaz et à accroître l’autosuffisance énergétique des stations d’épuration des eaux usées. Parmi les autres participants à mettre en avant, citons G2G Algae, qui se concentre sur la culture de microalgues comme solution pour la purification des effluents pollués, ou encore LIFE INFUSION, qui se charge de la récupération des nutriments, du biogaz et de l’eau à partir des eaux polluées.

 

Finnova est une fondation européenne qui soutient le financement d’entreprises, de régions ou de municipalités et qui, parmi ses domaines d’expertise, compte la gestion de l’eau et des déchets. Dans ce contexte et en tant qu’organe de coordination de LIFE ECODIGESTION 2.0, elle a réuni Ecoval Sudoe et les projets innovants mentionnés ci-dessus à l’occasion de la Semaine européenne de la réduction des déchets. Cette semaine est le plus grand événement de sensibilisation à la prévention des déchets en Europe et est donc d’une importance capitale pour la diffusion de l’activité d’Ecoval Sudoe.

La participation à des événements de ce type renforce l’engagement d’Ecoval Sudoe en matière de coopération et de transfert de connaissances avec différents agents du secteur de la biotechnologie spécialisés dans le traitement et la valorisation économique des déchets, favorisant la transition vers une société plus durable et circulaire.

ECOVAL met le conteneur brun sur la carte

Ecoval Sudoe fait un pas de plus dans son engagement pour la mise en œuvre et l’utilisation correcte de la poubelle brune en créant une carte qui permet de visualiser les premiers bacs de séparation pour la fraction organique installés dans différentes villes de l’Union européenne. Cet outil est un nouvel engagement du projet pour diffuser et sensibiliser le public à l’importance du recyclage, et en particulier à la bonne utilisation de la poubelle brune.

La « carte au trésor » est un outil ludique permettant de visualiser géographiquement les poubelles brunes et a été créée grâce à la collaboration active des utilisateurs des réseaux sociaux. L’objectif de la carte est de diffuser l’évolution de la mise en œuvre progressive du cinquième conteneur et de familiariser le grand public avec sa présence. La carte montre également que le code couleur varie parfois, ce conteneur étant bleu ou vert dans des villes comme Londres ou Oleiros.

Le site web du projet contient également d’autres supports, tels que des vidéos, des affiches et un guide de bonnes pratiques, qui permettent aux visiteurs de lever leurs doutes sur le tri correct des déchets, ainsi que des jeux interactifs pour tester les connaissances acquises.

La poubelle brune est de plus en plus répandue dans les villes en raison de la directive européenne sur la gestion des déchets, car elle constitue un élément clé pour pouvoir recycler séparément la fraction organique. Sa mise en œuvre a été irrégulière jusqu’à présent, car toutes les villes ne disposent pas de poubelles brunes, mais elle devrait être présente dans toutes les villes européennes d’ici 2024.

Le tri correct des déchets est extrêmement important pour des projets tels qu’Ecoval Sudoe. Sans une séparation adéquate, les processus innovants tels que celui mis en œuvre par le projet ne pourraient pas être réalisés.

 

Campagne « Un autre conteneur, découvrez le marron »

 

La « carte au trésor » est un nouvel élément de la campagne « Un autre conteneur, découvrez le marron! », lancée par la Fondation d’entreprise universitaire de Galice (FEUGA) à l’occasion de la Semaine européenne de la réduction des déchets (SERD) 2021. La campagne visait à sensibiliser le public à l’importance d’un tri correct des déchets, en mettant l’accent sur les déchets organiques, la poubelle brune et l’utilisation inappropriée des toilettes comme poubelle.

En juin 2022, la campagne a reçu le prix spécial européen à Bruxelles, en reconnaissance de son impact, de sa créativité et de sa nature participative. La Semaine européenne de la réduction des déchets est le plus grand événement de sensibilisation à la prévention des déchets en Europe, ce qui a constitué un important coup de pouce médiatique pour le projet Ecoval Sudoe et confirme son bon travail en matière de communication et de sensibilisation du public.

ECOVAL organise une collecte de déchets sur l’île de Tambo dans le cadre de la campagne « Let’s Clean Up Europe 2022 »

 

Le 15 novembre, le projet ECOVAL SUDOE réalisera une campagne de collecte de déchets à laquelle participeront les élèves de la deuxième année du lycée de Los Sauces. L’activité aura lieu sur l’île de Tambo (Poio, Pontevedra), à l’occasion de la Semaine européenne de la réduction des déchets et s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Let’s Clean Up Europe 2022 », qui vise à nettoyer le plus grand nombre de sites du continent européen tout en sensibilisant les citoyens au volume de déchets présents dans leurs localités. L’un des objectifs de cette activité d’ECOVAL est de sensibiliser les nouvelles générations à l’importance du recyclage et de la préservation d’un environnement sain et propre, ainsi que d’unir les forces de différents groupes pour générer des synergies autour du projet.

 

L’événement, organisé conjointement par FEUGA et CETAQUA avec la collaboration de VIAQUA et du Conseil de Poio, commencera à 9h30 et, après le nettoyage de l’île, les responsables de l’activité donneront une conférence sur l’importance du tri correct des déchets à la source et du bac brun pour la matière organique, sans lesquels le projet ECOVAL ne pourrait être réalisé. En effet, un tri adéquat des déchets est essentiel à la réalisation de projets innovants et économiques. Les déchets organiques et les boues d’épuration sont la matière première dont se nourrit le projet ECOVAL Sudoe, qui transforme ces déchets en produits à haute valeur ajoutée tels que les acides gras volatils (AGV), des ressources précieuses pour les industries plastiques et agrochimiques.

 

De retour sur la terre ferme, les élèves visiteront enfin la Station de Traitement des Eaux Usées (STEP) de Os Praceres (Pontevedra), gérée par VIAQUA, où le processus clé du traitement des eaux usées urbaines sera expliqué aux élèves, en soulignant la responsabilité individuelle de chaque citoyen dans ce projet et les avantages qu’il apporte à la société dans son ensemble. Il est essentiel que les jeunes soient conscients de ce processus et, par conséquent, des problèmes causés par une chasse d’eau inappropriée, tels que l’obstruction des égouts et des stations d’épuration et la dégradation de la richesse des océans.

 

Cette activité s’inscrit dans le cadre de la campagne de sensibilisation d’ECOVAL sur le tri des déchets organiques destinée aux nouvelles générations, qui s’ajoute à celles menées précédemment dans six écoles de Castilla y León par la Fondation du Patrimoine Naturel de Castilla y León, ainsi qu’aux quatre menées par FEUGA et CETAQUA dans quatre écoles de Galice. De cette manière, ECOVAL atteint le chiffre d’environ 450 étudiants sensibilisés à cette question, rapprochant ainsi la science des citoyens et contribuant à la construction d’un avenir durable basé sur le principe de l’économie circulaire.

ECOVAL participe à la Green Technology Expo ECOMONDO

 

ECOMONDO est une plateforme qui vise à rassembler tous les secteurs de l’économie circulaire afin de  favoriser les synergies et les collaborations, depuis la valorisation des matériaux et de l’énergie jusqu’au développement durable. L’exposition ECOMONDO est l’événement européen de référence pour l’innovation technologique et industrielle dans le bassin méditerranéen. Elle est organisée par l’Italian Exhibition Group (IEG), et ECOVAL y participera.

 

Elle se déroulera au centre d’exposition de Rimini, du 8 au 11 novembre. ECOVAL y participera avec la présentation d’un poster, qui résume l’activité du projet en mettant l’accent sur les technologies innovantes qu’il fournit pour le recyclage et la valorisation des déchets. Il fournit également des informations sur les problèmes initiaux et le fonctionnement du projet, l’identité des partenaires et leur rôle dans le développement du projet, le financement disponible et les résultats attendus.

 

L’exposition regroupe ses thèmes en quatre grands blocs : déchets et ressources, eau, bioéconomie circulaire et valorisation des sites contaminés et risque hydrogéologique. L’affiche d’ECOVAL s’inscrit dans le cadre du premier de ces programmes, qui porte sur la gestion intégrée des déchets, les technologies de traitement, le transport des déchets et les machines. Sa session est intitulée « déchets comme ressources : des technologies innovantes pour le  recyclage et la valorisation » et aura lieu le mardi 8 novembre entre 09h30 et 17h30. La contribution d’ECOVAL coexistera avec d’autres exposés et posters d’autres projets européens connexes tels que BIOBESTicide, Circular Biocarbon, MED4WASTE ou CISUFLO.

 

Mener la transition écologique.

ECOMONDO propose un vaste programme de conférences, d’ateliers et de séminaires pour présenter les réussites et les tendances nationales et internationales en matière d’économie circulaire, incluant, outre les domaines mentionnés ci-dessus, les industries de la construction, de l’emballage, de l’électronique et de l’automobile. Soutenir le développement d’entreprises durables, favoriser la mise en réseau dans un écosystème innovant et circulaire et fournir des outils et des informations sur les réglementations en matière de recherche et de développement pour les entreprises existantes sont ses objectifs centraux.

 

Lors de la dernière édition, le salon ECOMONDO a rassemblé près de 70 000 participants de plusieurs pays et 1 116 entreprises diverses au cours de ses 500 heures d’activité, avec une grande répercussion dans les médias et les réseaux sociaux. L’édition de cette année consacre des espaces spéciaux aux jeunes entreprises innovantes, au gaspillage alimentaire, à l’industrie textile et à la protection de l’environnement.

 

La présence de la Commission européenne, par le biais de divers organismes connexes est notable, avec un stand d’exposition dédié et une participation à diverses activités de CINEA, EISMEA et REA. Ainsi, les participants auront la possibilité de s’informer sur les dernières opportunités de financement européen pour l’économie circulaire.

La campagne « Un autre conteneur, découvrez le « marron » ! » se déplace à la CRA de Vilaboa

La campaña “Otro contendor, ¡qué marrón!” viaja de la mano de FEUGA hasta el CRA de Vilaboa

Après le bon accueil de l’activité à Colexio Mendiño, la campagne ECOVAL « Une autre poubelle, quelle poubelle brune ! » est abordée par la main de FEUGA à l’ARC de Vilaboa, une école maternelle multilingue, avec des enfants entre 3 et 6 ans.

En suivant les valeurs de la Semaine européenne de la réduction des déchets, au cours de laquelle la campagne est née, et dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale du recyclage (17 mai), l’activité s’est concentrée sur la transmission aux plus jeunes de l’importance de séparer les déchets de manière correcte afin de parvenir à un monde plus durable.

La mise en place de la poubelle brune n’est pas encore généralisée dans toute l’Europe, mais à Vilaboa, on sépare les déchets organiques depuis de nombreuses années. Le Point vert géré par la municipalité est en train de devenir une référence au niveau provincial, puisqu’il est capable de gérer jusqu’à 750 tonnes de déchets organiques par an, provenant principalement de l’élagage et du jardinage.

Ecoval était chargé de renforcer cette attitude positive envers le recyclage dans la classe, en expliquant les processus impliqués dans ce type d’économie circulaire et comment chaque individu peut collaborer chez lui pour obtenir un bénéfice collectif bien plus important.

 

 

Les activités à réaliser avec les élèves étaient éminemment pratiques, favorisant un apprentissage plus efficace. Un bref exposé introductif accompagné de vidéos animées a fourni le contexte approprié pour passer à l’action. En guise d’exercice pratique, chaque enfant a reçu un déchet à analyser et à déposer dans le conteneur correspondant. Une fois tous les déchets triés, les enfants ont été invités à vérifier s’ils les avaient vraiment triés correctement, en les corrigeant ensemble et en discutant de ce qu’ils avaient appris.

Profitant de l’occasion, l’importance d’éviter le gaspillage alimentaire et de ne pas utiliser les toilettes comme une poubelle a également été présentée, car de nombreux problèmes environnementaux sont causés par l’évacuation d’articles tels que les lingettes humides, les cotons-tiges ou les pansements dans les toilettes, entre autres.

Des activités telles que celle-ci, qui fournissent des informations sur le recyclage et la réduction des déchets en classe, sont un élément clé pour créer des adultes consciencieux et nous rapprocher du monde durable que nous voulons tous atteindre.

 

ECOVAL Sudoe, la solution circulaire pour remplacer les combustibles fossiles

Les industries sont de plus en plus conscientes de l’importance de mettre en œuvre des politiques qui répondent au contexte de la crise environnementale à laquelle nous sommes confrontés, « réduire, réutiliser et recycler » étant les nouvelles lignes directrices à établir dans leurs modes de fonctionnement. Nombreux sont ceux qui décident de s’impliquer et de collaborer à des projets de recherche capables de développer des technologies innovantes visant à tirer parti des déchets ou des ressources déjà utilisés pour générer de nouveaux biens, en proposant des alternatives plus respectueuses de la planète.

L’urgence d’appliquer des alternatives circulaires dans les processus de production afin de minimiser les dommages qu’ils peuvent générer est l’une des raisons pour lesquelles des entreprises telles que Repsol, Fertiberia ou Grupo Valora se sont associées pour soutenir des projets de R&D&I tels que ceux qui sont actuellement développés dans la bio-usine d’Ourense, gérée par Viaqua, afin de construire un avenir où les combustibles fossiles ne sont plus indispensables.

ECOVAL Sudoe, dirigé par Cetaqua, le centre technologique de l’eau, et cofinancé par le programme Interreg Sudoe par le biais du Fonds européen de développement régional (FEDER), est un projet qui vise à offrir des solutions d’application réelle pour les industries chimiques, pétrochimiques et des engrais. « Les processus de traitement des eaux usées génèrent de grandes quantités de boues. Ils ont traditionnellement été considérés comme un déchet à éliminer. Cependant, dans le projet ECOVAL, nous démontrons qu’ils peuvent être un produit à partir duquel sont générées des matières premières à haute valeur ajoutée qui ont un potentiel d’application dans l’industrie chimique et pétrochimique pour produire des composés tels que des lubrifiants, des bioplastiques, des peintures ou des adhésifs », explique Antón Taboada, responsable du projet à Cetaqua Galicia.

« Cetaqua fait un travail magnifique dans l’optimisation du cycle intégral de l’eau et la conversion des stations d’épuration en biofacteurs », déclare Enrique Espí, chercheur principal au centre technologique de Repsol, partenaire du projet européen.

Repsol, partenaire du projet, se dit « particulièrement intéressé » par l’utilisation des boues d’épuration comme « matière première alternative et renouvelable » à appliquer dans la fabrication de ses matières plastiques, explique M. Espí, qui considère comme particulièrement remarquable la tâche consistant à transformer des boues qui étaient considérées comme un « déchet à éliminer » en une « nouvelle ressource », une action alignée sur l’un de ses principaux défis : « obtenir des émissions nettes nulles d’ici 2050 », ajoute-t-il.

Les secteurs spécialisés dans la production d’engrais font également partie des destinataires potentiels des sous-produits générés dans ECOVAL. C’est le cas de Fertiberia, qui vise à développer de nouveaux produits intégrant des nutriments récupérés dans les biodéchets. Ainsi, la responsable des projets de R&D&I de Fertiberia, María Cinta Cazador, voit dans le projet ECOVAL une possibilité de « progresser dans cette voie », constituant un exemple où « la viabilité et la commercialisation des solutions proposées ont pris en compte la participation de cette partie finale de la chaîne de valeur » et où « toutes les parties sont alimentées et en bénéficient », souligne-t-elle.

D’autre part, Valentín Jiménez, directeur et directeur général du groupe Valora, une entreprise spécialisée dans les services et les produits pour le secteur agricole et une autre de celles qui s’intéressent à l’utilisation de ces biodéchets pour les appliquer à leur modèle d’entreprise, explique qu’investir dans  » des projets qui en font une réalité tangible est l’une des manières les plus efficaces de lutter activement pour la conservation de notre environnement, non seulement au niveau environnemental, mais aussi au niveau social et économique « .

« Nous avons toujours considéré les boues de STEP comme une ressource qui, moyennant un contrôle exhaustif et une transformation nécessaire, peut être convertie en produits à haute valeur ajoutée, avec un marché potentiel énorme ; encore plus dans notre pays, qui est de plus en plus touché par la perte de matière organique de nos sols ». Valentín Jiménez explique.

En ce qui concerne la voie qui est actuellement empruntée pour établir des modèles plus circulaires, Enrique Espí, de Repsol, fait référence à un contexte actuel dans lequel le secteur de l’énergie fait face à « de nouveaux défis, mais aussi de nouvelles opportunités où la collaboration public-privé va être fondamentale ».

De même, María Cinta Cazador, de Fertiberia, souligne l’importance de forger des alliances qui permettent de progresser, considérant qu' »il existe de grandes difficultés techniques pour parvenir à un modèle de gestion qui permette d’atteindre l’optimum environnemental et qui soit économiquement viable ». C’est pourquoi, explique-t-elle, « la collaboration entre eux, les organismes de recherche et les utilisateurs finaux, dans ce cas, l’industrie des engrais, est fondamentale », conclut-elle.