Conférence finale d’Ecoval Sudoe : Vers une gestion circulaire des biodéchets municipaux et des boues d’épuration

La conférence finale du projet Ecoval Sudoe (Stratégies de coordination pour la gestion et la valorisation des boues et des déchets organiques dans la région SUDOE) aura lieu à Ourense le 9 mars, où seront présentés les principaux résultats du projet, actif depuis novembre 2020.

Vous pouvez consulter ici le programme complet de l’événement, « Ecoval Sudoe : vers une gestion circulaire des biodéchets urbains et des boues d’épuration ».

Les personnes intéressées peuvent participer en personne ou en ligne. L’événement se déroulera en espagnol avec une traduction simultanée en anglais pour ceux qui en ont besoin. La capacité est limitée, tant en personne qu’en ligne, et l’inscription sera close lorsque le nombre maximum de participants sera atteint. Ne la ratez pas, inscrivez-vous ici !

La partie exposition de la journée commencera à 10h00 et durera jusqu’à 14h00, avec les blocs suivants.

Accueil institutionnel et présentation du projet Ecoval Sudoe.
Conférence Passé et présent de la gestion des biodéchets urbains et des boues d’épuration. Cas de la Galice et de la région de Porto.
Propositions du projet Ecoval : les bioraffineries comme proposition d’économie circulaire pour la gestion des déchets organiques urbains.
Table ronde. Perspectives futures de la valorisation des biodéchets urbains et des boues d’épuration.
Après la pause déjeuner et le réseautage, les personnes présentes en personne pourront visiter, de 15h30 à 17h00, la biofactory d’Ourense, qui abrite l’usine pilote du projet. Les personnes qui le visiteront pourront voir de près les différentes étapes et les processus mis en œuvre pour obtenir des acides de qualité volatile à partir de déchets biologiques urbains et de boues d’épuration. Les participants virtuels peuvent également le visiter via la chaîne YouTube du projet.

Nous vous attendons à Ourense et aussi en ligne !

 

Des déchets aux ressources au festival de l’ONÉ 2022

Le projet ECOVAL Sudoe organise un événement officiel en marge du New European Bauhaus Festival 2022. Elle aura lieu le 10 juin à 10h00 (GMT+1) et s’intitule « Des déchets aux ressources : de nouvelles façons de valoriser les déchets organiques« . Elle donnera un aperçu de l‘approche d’ECOVAL Sudoe en matière de gestion des déchets organiques et des boues urbaines, ainsi que d’autres projets connexes avec lesquels établir des ponts. Elle se déroulera en ligne, sous réserve d’inscription.

 

Le New European Bauhaus (NEB) exprime l’ambition de l’UE de créer des lieux, des produits et des modes de vie beaux, durables et inclusifs. Elle promeut un nouveau mode de vie où la durabilité va de pair avec le style, accélérant ainsi la transition écologique dans divers secteurs de notre économie. Du 9 au 12 juin, le festival se tiendra à Bruxelles, mais aussi en ligne, sous la devise : « Ensemble pour un avenir beau et durable ». Il associe la beauté à la durabilité et à l’inclusion, dans la lignée du Bauhaus. Le festival se déroule en trois étapes distinctes : la foire, des expositions d’innovation en direct, le forum, des débats sur les thèmes clés de la NEB, et le festival, qui comprend toutes sortes d’activités et d’événements tels que celui organisé par ECOVAL.

 

« Des déchets aux ressources : de nouvelles voies de valorisation des déchets organiques » débutera par une visite virtuelle de l’usine pilote d’Ecoval Sudoe, où nous pourrons voir le processus de transformation des déchets organiques et des boues urbaines en acides gras volatils (AGV). La prochaine demi-heure sera suivie de la section « Dessiner des projets de valeur« , dans laquelle le projet ECOVAL sera comparé à d’autres projets intéressants qui visent à s’attaquer au même problème, mais par des solutions différentes. Il s’agit de ValueWaste, qui cherche à convertir les déchets en bioproduits utiles pour les industries de l’alimentation et des engrais, et du projet HOOP, un HUB de plateformes circulaires visant à promouvoir les investissements dans la valorisation des biodéchets et des eaux usées urbaines. ,ENTRER DANS LA CIRCULAIRE EC

Tout cela se fera en même temps qu’un dessinateur tentera d’exprimer graphiquement, en direct, les points clés de chaque projet et permettra au public de visualiser les avancées que chaque proposition représente pour nos villes. Un exposé sur le rôle des déchets organiques et des boues dans l’économie circulaire occupera la prochaine demi-heure. Enfin, un créneau sera réservé à la participation du public jusqu’à 12h30, soit par la résolution d’éventuels doutes qu’il pourrait avoir, soit par des questionnaires et des jeux développés par les projets. Voir le programme complet ici.

 

Une planète plus saine, sans décharges surchargées.

L’événement portera donc sur l’impact des déchets organiques et les solutions possibles, tant d’un point de vue technique, en découvrant les technologies proposées par les projets participants, que d’un point de vue social et juridique, en examinant les éventuels obstacles à surmonter. Sur le plan esthétique, le tri correct des déchets promu par l’événement permet d’avoir une planète plus saine, sans décharges surchargées. Transformer les déchets en produits de valeur nous permet de bénéficier de la valeur de ces produits et aussi de parvenir à une planète moins polluée et plus vivable. Le festival offre la possibilité de partager ces idées avec un large éventail de personnes, de communautés et d’organisations, augmentant ainsi leur visibilité et leur impact.

ECOVAL rejoint la plateforme Green Project Expo

Ecoval Sudoe fait désormais partie de la Green Project Expo (GPE), une plateforme internationale créée pour connecter et communiquer des projets innovants issus de différents secteurs économiques et visant à construire un monde plus durable. Il sert d’exposition numérique à grande échelle pour toucher un large public, créer et diffuser des événements ou établir des contacts.

 

Green Project Expo rassemble divers projets issus de toutes sortes d’industries, du traitement de l’eau au transport ou à la santé, en passant par l’efficacité énergétique, la technologie, la gestion des forêts, l’agriculture, le pétrole et le gaz ou les villes intelligentes. ECOVAL est inclus dans la catégorie « Biodéchets et CO2 », où il partage l’espace avec Biomotive, FRONTSH1P ou Grøn Sky, favorisant ainsi la création de réseaux entre projets ayant des intérêts communs.

 

La présence d’ECOVAL dans ce nouvel espace numérique qui fonctionne comme un haut-parleur le rapproche de la réalisation de ses objectifs de communication et de diffusion. L’appartenance à cette plateforme offre une grande opportunité pour le projet en termes de visibilité, d’impact, de développement de synergies et de mise en réseau. Consultez ici la page d’ECOVAL dans GPE ou jetez un coup d’œil à son Twitter et Linkedin !

Les femmes font pression pour l’ODD 6 : eau potable et assainissement pour tous

La Journée internationale des femmes et des filles dans la science est célébrée chaque 11 février depuis 2016. Pour la commémorer, les Nations unies organisent leur septième assemblée dans le but de promouvoir le rôle des femmes en tant qu’agents actifs, et pas seulement en tant que bénéficiaires, des avancées scientifiques et technologiques qui nous mènent vers un avenir plus durable et plus égalitaire.

Bien que des progrès aient été réalisés ces dernières années, les femmes sont toujours sous-représentées dans les STEM. Elles représentent 33,3 % des chercheurs, occupent moins d’un quart des postes de décision dans les établissements d’enseignement, ne représentent que 28 % des diplômés en ingénierie et ont tendance à avoir des carrières plus courtes et moins bien rémunérées que leurs homologues masculins, selon les données des Nations unies. L’égalité des sexes, en plus d’être un droit humain fondamental, est essentielle pour relever les défis scientifiques, écologiques et technologiques complexes de demain en exploitant pleinement le potentiel humain et en assurant un développement durable.

 

L’eau est la clé de la vie

Le thème de la Journée internationale des femmes et des filles dans le domaine de la science de cette année est « Équité, diversité et inclusion : l’eau nous unit ». Elle vise à mettre en lumière les millions de personnes qui, selon les rapports des Nations unies, n’auront pas accès à l’eau potable, à l’assainissement et aux services d’hygiène d’ici 2030. Les causes en seront la demande croissante et la mauvaise gestion des ressources en eau, exacerbées par le changement climatique.

L’Assemblée réunira des scientifiques et des experts du monde entier au siège de l’ONU pour discuter du lien entre l’eau et la réalisation des trois piliers du développement durable : prospérité économique, justice sociale et intégrité environnementale. Il vise à accélérer la réalisation de l’objectif de développement durable (ODD) 6, qui vise à assurer la disponibilité de l’eau, l’assainissement et la gestion durable de l’eau pour tous.

ECOVAL travaille également dans ces directions avec la réutilisation des boues d’épuration pour créer des bioproduits à haute valeur ajoutée tels que les acides gras volatils. On estime que chaque année, les stations d’épuration de la région de Sudoe génèrent environ 1 300 000 tonnes de déchets d’eau, qui pourraient avoir une seconde vie grâce à ECOVAL.

Vanesa Paramá, biologiste de recherche à l’usine pilote de Cetaqua, qui travaille à donner aux boues une seconde vie en accord avec l’économie circulaire dans le secteur de l’eau, nous en parle. Grâce à elle et à d’autres chercheurs, le projet ECOVAL est une solide réalité.

Toute personne souhaitant suivre la conversation en ligne peut utiliser les hashtags #WomenInScience et #February11. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site web suivant ou le programme de l’événement.

 

Le conteneur brun arrive dans les écoles d’Ourense grâce au projet Ecoval Sudoe

  • Le Conseil d’Ourense et Viaqua encouragent la participation d’une école d’Ourense au projet ECOVAL pour la revalorisation de ses déchets organiques.
  • Le CEIP de Seixalbo apportera les déchets de sa cantine scolaire à l’usine pilote située dans la STEP d’Ourense.

La projet Ecoval Sudoe, Stratégies de coordination pour la gestion et la valorisation des boues et des déchets organiques dans la région SUDOE, entre dans une nouvelle phase en 2022. Après avoir démontré avec succès la technologie de conversion des boues d’épuration en acides gras volatils, composés qui sont transformés en produits tels que les peintures, les lubrifiants ou les adhésifs dans l’industrie chimique et pétrochimique, la station d’épuration des eaux usées (STEP) d’Ourense va maintenant changer de matière première pour valoriser les déchets organiques collectés sélectivement, qui proviendront des conteneurs récemment installés dans l’école de Seixalbo, à Ourense.

La cantine scolaire devient ainsi un fournisseur de biodéchets avec lesquels l’usine pilote fonctionnera afin d’obtenir des acides gras volatils. L’école participe également à la campagne d’éducation environnementale “Une autre poubelle, comme c’est marron !”, qui vise à sensibiliser les jeunes à l’importance d’un tri correct des déchets, en mettant l’accent sur la cinquième poubelle et les caractéristiques des déchets organiques. Le CEIP Seixalbo est une école publique de la municipalité d’Ourense très impliquée dans la sensibilisation à l’environnement de ses élèves, avec l’organisation d’ateliers sur le tri correct des déchets, la création d’un jardin scolaire, des activités de compostage et maintenant la participation à ce projet de recherche européen.

Des représentants de Cetaqua, chef de file du projet, du département de l’éducation de la mairie d’Ourense et de Viaqua, sont venus en personne au centre pour présenter le projet et jeter les bases de la collaboration. La mairie d’Ourense et Viaqua, partenaires associés du projet, soutiennent et promeuvent l’initiative, en positionnant la ville d’Ourense, et en particulier sa station d’épuration, comme une référence absolue en matière de biofactory, avec l’engagement de développer les technologies vertes et l’économie circulaire.

La région de Castilla y León, représentée dans le projet par la Fondation du patrimoine naturel, ainsi que les Maires de Palencia et Aquona, qui soutiennent également l’initiative, participeront également à l’approvisionnement en déchets organiques par le biais des écoles, afin de sensibiliser à l’importance de prendre soin de l’environnement et de promouvoir à son tour le modèle de la biofactory.

Importance de l’approche Ecoval

Dans la région Sudoe, qui couvre les communautés autonomes espagnoles (à l’exception des îles Canaries), les régions du sud-ouest de la France, les régions continentales du Portugal, Gibraltar et la principauté d’Andorre, chaque individu produit 136 kg de déchets organiques par an. Cela représente 11 millions de tonnes de déchets organiques produits chaque année, dont 9 millions de tonnes de déchets alimentaires. Actuellement, 65 % de ces déchets organiques sont incinérés ou mis en décharge, en raison de la faible mise en œuvre de la collecte sélective.

Depuis son lancement en novembre 2020, le projet Ecoval prépare le terrain pour l’arrivée de la poubelle brune, qui devrait être en place dans toutes les villes européennes d’ici fin 2023. Grâce à l’approche promue par le projet, les biodéchets seront réintégrés dans le cycle économique, contribuant ainsi à l’objectif fixé par l’Union européenne de recycler 65 % des déchets municipaux d’ici 2035.

Outre les partenaires susmentionnés, l’Université de Santiago de Compostela, la Fundación Empresa-Universidad Gallega, l’Institut national des sciences appliquées de Toulouse, Nereus, Aguas do Tejo Atlantico et l’Empresa Municipal de Ambiente do Porto participent à ce défi. Le consortium, cofinancé par le programme Interreg Sudoe via le Fonds européen de développement régional, est également soutenu par 31 partenaires associés.

2ème Atelier « Surmonter les obstacles à la valorisation des boues de STEP et des biodéchets

Le modèle de projet d’Ecoval Sudoe est un changement de paradigme : des stations d’épuration des eaux usées aux biofactories. Un changement de modèle, de linéaire à circulaire, et un changement de concept : les déchets contre les ressources. Cependant, il ne suffit pas de tester de nouvelles technologies pour la valorisation de ressources classées jusqu’à présent comme des déchets. L’innovation doit aller de pair avec l’acceptation du modèle économique. Dans ce contexte, le projet organise une série d’ateliers au cours desquels différents experts répondent à la question suivante : comment surmonter les obstacles à la valorisation des biodéchets et des boues de STEP ?

L’atelier du 18 janvier, deuxième du projet, a réuni 16 experts de la région du Sud-Ouest (Portugal, Espagne et France), provenant d’entités d’assainissement et de gestion des déchets, de centres de recherche, d’autorités environnementales, de conseillers juridiques et d’associations sectorielles. Cet événement a été organisé par Águas do Tejo Atlântico, avec la collaboration de CETAQUA, Porto Ambiente, NEREUS, FEUGA et la Fondation du patrimoine naturel de Castille et Léon.

Après la présentation du projet, des experts des trois pays ont partagé leur expérience sur la gestion des boues de STEP et des biodéchets, l’exploitation de produits à valeur ajoutée (par exemple, les acides gras volatils) et les mécanismes de déclassement des déchets. Ensuite, des forums de discussion ont été créés pour chaque pays, où les spécificités de chaque État membre ont été abordées.

La session s’est terminée par une analyse des synergies potentielles de la région Sudoe et les principales conclusions du premier atelier ont été présentées.

Les principaux obstacles identifiés par les experts sont les suivants:

– Absence de critères de fin de vie des déchets pour les AGV produits à partir de boues de STEP et de biodéchets.
– Traitement difficile et long de la fin des déchets.
– L’absence d’un cadre juridique commun à tous les États membres limite la création d’un marché intérieur européen.
– Difficulté de garantir la qualité des biodéchets municipaux issus de la collecte sélective.

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