CETAQUA et Biogroup participent à la 17e conférence mondiale sur la digestion anaérobie

cetaqua et biogroup à la conférence sur la digestion anaérobie

La 17e conférence mondiale sur la digestion anaérobie (AD17) se tient à l’université du Michigan (États-Unis) du 17 au 22 juin 2022. Cette conférence internationale, organisée par le groupe de spécialistes de la digestion anaérobie de l‘Association internationale de l’eau (IWA) avec le soutien de l’UMICH et de l’USC, est un événement permettant de discuter des avancées récentes dans le domaine de la digestion anaérobie et des procédés connexes. Le thème de cette édition est : « Le biogaz et au-delà : étendre les applications des biotechnologies anaérobies dans une économie circulaire« . Ce thème met en lumière le domaine en pleine évolution des biotechnologies anaérobies, qui jouent un rôle de plus en plus important dans une (bio)économie circulaire.

 

Le programme comprend des ateliers pré-conférence, des orateurs pléniers et principaux, une table ronde « de la recherche à l’entrepreneuriat », plus de 100 présentations orales et une centaine de présentations par affiches. Tout autour d’un large éventail de sujets autour du rôle de la digestion anaérobie dans la biotechnologie. Une partie de la recherche d’ECOVAL porte sur l’optimisation de ce processus pour la production d’acides gras volatils à la station d’épuration d’Ourense. Antón Taboada-Santos, chercheur et chef de projet à CETAQUA, donnera une conférence sur l’influence du prétraitement par hydrolyse thermique sur la production d’AGV à partir de boues d’épuration. Le Biogroup USC, partenaire d’ECOVAL, sera également présent à l’événement avec la présentation d’un poster sur l’impact de la salinité sur la production d’AGV, résultat du projet CONSERVAL Poctep.

 

La conférence d’Antón Taboada, coordinateur du projet, est intitulée Thermal Hydrolysis Pre-treatment Has No Positive Influence On VFA Production From Sewage Sludge et aura lieu le lundi 20 à 11h00, dans le cadre du bloc From Research to Practice : What is the best way to recover energy from sludge ? qui se déroule le même jour de 10h30 à 12h15 dans l’auditorium de l’UMMA. Il s’agira d’une présentation orale de 10 minutes avec 5 minutes de questions et réponses. Les résultats présentés sont issus des recherches de l’équipe formée par Antón avec Ánder Castro, Sabela Balboa, Vanesa Paramá, Borja Álvarez, Celia Castro et Juan M. Lema.

 

Le poster du Biogroupe USC (au sein du groupe de recherche CRETUS) sera présenté le mardi 21 juin avec l’identifiant P58 : Volatile Fatty Acid Production From Fish-canning Industry Effluents : The Impact Of Salinity. Il est le fruit des recherches de Juan Iglesias-Riobó, Riccardo Bevilacqua, Miguel Mauricio-Iglesias et Marta Carballa. Elle sera exposée dans la salle de bal de la Ligue Michingan de 12 h 15 à 14 h et de 17 h 15 à 19 h, avec les autres affiches de la journée.

 

L’AD17 est une bonne occasion de sensibiliser la communauté internationale à certains des résultats d’ECOVAL et d’améliorer ainsi leur communication et leur diffusion, conformément au groupe de travail 6 du projet. L’événement, pour lequel les inscriptions sont déjà closes, est fortement fréquenté par les universitaires, les services publics et les ingénieurs-conseils.

CETAQUA présente les avancées d’ECOVAL en matière de gestion durable des déchets à CORFU

cetaqua muestra en corfu avances ecoval

La conférence internationale sur la gestion durable des déchets solides (également appelée CORFU 2022) se déroule sur l’île grecque de Corfou du 15 au 18 juin. Cette année, pour sa neuvième édition, il vise à aborder l’importante question de la gestion durable des déchets solides en promouvant des pratiques sûres et des technologies efficaces. Il vise à stimuler l’intérêt des scientifiques et des citoyens et à les informer des derniers développements dans le domaine de la gestion des déchets solides municipaux. Les expositions sont situées dans le théâtre municipal du centre ville, mais peuvent également être consultées en ligne, sous réserve d’inscription et de réservation préalable.

 

Les sujets abordés sont étroitement liés au projet ECOVAL et à ses innovations. Ainsi, le jeudi 16 à 18h00, Ánder Castro, chercheur à CETAQUA, présentera les résultats obtenus par l’expérimentation dans la STEP pilote d’Ourense. L’article s’intitule « Thermal hydrolysis pretreatment has no positive influence on VFA production from sewage sludge » et est le résultat des recherches menées par Ánder lui-même avec S. Balboa, V. Paramá, B. Álvarez, C. Castro-Barros, J.M. Lema et A. Taboada-Santos. Elle fait partie de la session XV de l’événement, dans la salle 3, consacrée à la valorisation des déchets.

 

Plus précisément, l’exposé porte sur l’effet des prétraitements des boues d’épuration (en particulier l’hydrolyse dite thermique) sur la production d’acides gras volatils. Ces connaissances sont très utiles pour renforcer l’objectif général de la conférence : aller un peu plus loin dans la gestion des déchets solides, pour laquelle il est très utile d’apprendre comment obtenir des produits à valeur ajoutée en leur appliquant des processus de bioraffinage.

 

La conférence est une excellente occasion de réunir des scientifiques et des professionnels des services gouvernementaux, de l’industrie, des municipalités, des universités, des entreprises privées et des centres de recherche. Elle offre un forum pour l’échange des dernières idées et techniques dans le monde de la gestion des déchets.

Ecoval Sudoe, une approche durable de la gestion des boues et des biodéchets urbains

Le 8 juin, l’événement « Ecoval Sudoe, une approche durable de la gestion des boues et des biodéchets urbains« , organisé par Porto Ambiente, réunira les principaux acteurs impliqués dans ECOVAL afin de définir une image claire et détaillée du projet. Le lieu de l’événement sera le siège de Porto Ambiente, à Porto.

La société organisatrice portugaise est responsable de la gestion des déchets urbains et des services de nettoyage de la municipalité de Porto. Ces dernières années, elle s’est efforcée d’améliorer la collecte des déchets organiques par l’innovation en participant à des projets internationaux de RDI. Dans le cadre d’ECOVAL, ils se consacrent à l’identification des obstacles juridiques à la valorisation des boues et des biodéchets urbains et à la proposition de changements législatifs pour la mise en œuvre du modèle ECOVAL et son arrivée sur le marché.

 

Le programme de l’événement, qui se déroulera de 09h30 à 17h00, débutera par un mot de bienvenue du maire adjoint de Porto Filipe Araújo et une présentation du projet par le coordinateur Antón Taboada, de Cetaqua. Elle sera suivie, tout au long de la matinée, d’une série de présentations par chacun des partenaires et d’une pause café. Après le déjeuner, le consortium invité visitera l’usine de compostage de LIPOR et la station d’épuration des eaux usées d’Águas do Porto, afin de se familiariser avec leur fonctionnement. Vous pouvez consulter le programme complet ici.

La participation est limitée aux membres du consortium et aux personnes invitées par Porto Ambiente. Ce sera la première fois que l’ensemble du consortium du projet ECOVAL se réunira en personne, et ils profiteront de l’occasion pour tenir une réunion d’organisation le lendemain de l’événement.

La campagne « Un autre conteneur, découvrez le « marron » ! » se déplace à la CRA de Vilaboa

La campaña “Otro contendor, ¡qué marrón!” viaja de la mano de FEUGA hasta el CRA de Vilaboa

Après le bon accueil de l’activité à Colexio Mendiño, la campagne ECOVAL « Une autre poubelle, quelle poubelle brune ! » est abordée par la main de FEUGA à l’ARC de Vilaboa, une école maternelle multilingue, avec des enfants entre 3 et 6 ans.

En suivant les valeurs de la Semaine européenne de la réduction des déchets, au cours de laquelle la campagne est née, et dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale du recyclage (17 mai), l’activité s’est concentrée sur la transmission aux plus jeunes de l’importance de séparer les déchets de manière correcte afin de parvenir à un monde plus durable.

La mise en place de la poubelle brune n’est pas encore généralisée dans toute l’Europe, mais à Vilaboa, on sépare les déchets organiques depuis de nombreuses années. Le Point vert géré par la municipalité est en train de devenir une référence au niveau provincial, puisqu’il est capable de gérer jusqu’à 750 tonnes de déchets organiques par an, provenant principalement de l’élagage et du jardinage.

Ecoval était chargé de renforcer cette attitude positive envers le recyclage dans la classe, en expliquant les processus impliqués dans ce type d’économie circulaire et comment chaque individu peut collaborer chez lui pour obtenir un bénéfice collectif bien plus important.

 

 

Les activités à réaliser avec les élèves étaient éminemment pratiques, favorisant un apprentissage plus efficace. Un bref exposé introductif accompagné de vidéos animées a fourni le contexte approprié pour passer à l’action. En guise d’exercice pratique, chaque enfant a reçu un déchet à analyser et à déposer dans le conteneur correspondant. Une fois tous les déchets triés, les enfants ont été invités à vérifier s’ils les avaient vraiment triés correctement, en les corrigeant ensemble et en discutant de ce qu’ils avaient appris.

Profitant de l’occasion, l’importance d’éviter le gaspillage alimentaire et de ne pas utiliser les toilettes comme une poubelle a également été présentée, car de nombreux problèmes environnementaux sont causés par l’évacuation d’articles tels que les lingettes humides, les cotons-tiges ou les pansements dans les toilettes, entre autres.

Des activités telles que celle-ci, qui fournissent des informations sur le recyclage et la réduction des déchets en classe, sont un élément clé pour créer des adultes consciencieux et nous rapprocher du monde durable que nous voulons tous atteindre.

 

Les entrepreneurs de Palencia débattent du modèle de gestion des déchets promu par ECOVAL

Dans le cadre de la campagne de sensibilisation ECOVAL dans la ville de Palencia, promue par la Fundación Patrimonio Natural de Castilla y León, qui comprend depuis le mois de mars des affiches sur les bus et les abribus et des formations dans les écoles, la Journée des entreprises de Palencia aura lieu le 16 mai. L’événement a réuni entre 16h30 et 18h30 des entreprises comme Aquona ou Una mosca en mi sopa s.l. et des institutions comme la mairie de Palencia. Elle était soutenue par la mairie de Palencia, Aquona, la chambre de commerce et l’association des hôteliers de Palencia. Le lieu était l’incubateur d’entreprises de la Chambre de commerce de Palencia, avenue Santander nº 44.

Le programme de la conférence comprenait différentes interventions et vous pouvez consulter le programme complet ici. Après le mot de bienvenue de Laura Díez (Fundación Patrimonio Natural de Castilla y León) et Ricardo Terrades (Una mosca en mi sopa s.l.), la présentation d’Aquona et de l’économie circulaire dans la gestion de l’eau a commencé, accompagnée de conseils pour une bonne gestion de l’eau appliquée à l’industrie hôtelière, par Laura de Vega Franco, directrice du développement durable d’Aquona. Cette séance a été suivie d’une pause café et d’une intervention de Gabriel Rubí, chef du service Environnement, venu en tant que représentant de la mairie, pour parler de la gestion des matières organiques, du cinquième conteneur (découvrez le « marron » !) et des plans et prévisions de gestion des déchets pour les entrepreneurs. Enfin, la journée s’est terminée par une intervention de Ricardo Terrades, directeur créatif de Una mosca en mi sopa s.l. et expert en communication gastronomique et en durabilité, qui a parlé des résultats bénéfiques des restaurants zéro déchet.

 

Si vous avez des questions, veuillez nous contacter au : +34 687 73 13 65.

Des projets de R&D&I font de la bio-usine d’Ourense une référence européenne en matière d’économie circulaire

Les résultats obtenus au sein de l’unité mixte CIGAT Biofactory ont stimulé le développement de nouvelles solutions de R&D&I dans la biofabrique d’Ourense, à travers les nouveaux projets ECOVAL et WalNUT.

La station d’épuration des eaux usées (STEP) d’Ourense est actuellement une référence en matière d’économie circulaire grâce à la transformation qu’elle a subie ces dernières années en devenant une biofactory, c’est-à-dire un nouveau modèle d’installation basé sur les principes de l’économie circulaire, où l’eau est régénérée pour être réutilisée ultérieurement, où l’on produit de l’énergie renouvelable et où les déchets sont transformés en ressources. De cette manière, la valeur des ressources est maximisée en promouvant un modèle neutre en énergie qui contribue à l’absence de déchets.

Le succès des résultats obtenus dans l’Unité Mixte Biofactory CIGAT, fruit de la collaboration public-privé entre Viaqua, Cetaqua et l’Agence galicienne de l’innovation (GAIN), a servi de base au développement et à la mise en œuvre de nouveaux projets de R&D&I, cette fois-ci centrés sur l’Europe, tels que H2020 Walnut et Interreg Sudoe ECOVAL.

Les deux projets, alignés sur l’Agenda 2030, positionnent la Galice comme une référence européenne en termes de mise en œuvre de technologies innovantes développées pour la gestion efficace des flux urbains et l’utilisation conséquente des déchets pour un impact environnemental moindre.

ECOVAL (stratégies de coordination pour la gestion et la valorisation des boues et des déchets organiques dans la région SUDOE), dirigé par Cetaqua Galicia est basée sur la valorisation des déchets organiques urbains et des boues d’épuration pour obtenir des bioproduits tels que les acides gras volatils (AGV), utiles notamment pour les industries des plastiques, des lubrifiants et des peintures. Walnut, dirigé par CARTIF, cherche à récupérer les nutriments et à produire ensuite des biofertilisants, évitant ainsi la contamination des masses d’eau et promouvant la circularité dans l’industrie des fertilisants dans le cadre de l’Union européenne.

 

Plus de 100 personnes ont assisté à l’événement « Des stations d’épuration aux biofactories : le potentiel de l’eau dans l’économie circulaire », pour découvrir les avancées techniques et les résultats des deux projets européens développés à Ourense.

Lors de l’événement « Des stations d’épuration aux biofactories : le potentiel de l’eau dans l’économie circulaire », qui s’est tenu ce matin dans l’auditorium d’Ourense, d’éminents représentants de l’administration publique, des universités et des entreprises sont venus discuter des obstacles sociaux, juridiques et commerciaux existants pour la valorisation des produits à haute valeur ajoutée présents dans les eaux usées, utiles pour l’industrie et l’agriculture.

Le maire adjoint d’Ourense, Armando Ojea, a ouvert l’événement en soulignant « le développement de projets de recherche à Ourense, qui permettent de donner une seconde chance aux déchets de la STEP, rendant la ville plus durable ».

Les acteurs des entités concernées, tels que Agbar, Cetaqua et le centre technologique CARTIF, sont intervenus pour parler des modèles d’économie circulaire mis en place, de la valorisation de la matière en acides gras et des nutriments appliqués dans l’industrie des engrais réalisée. D’autre part, l’Université de Vigo et la FEUGA ont participé en se concentrant sur les obstacles législatifs et de transfert pour la transformation des stations d’épuration des eaux usées en biofacteurs.

Les utilisateurs finaux des ressources extraites, représentés par Repsol, Fertiberia et Grupo Valora ont souligné au cours de leurs interventions la viabilité de l’application de ces composés dans les industries chimiques, pétrochimiques et des engrais comme une étape clé pour promouvoir des modèles circulaires et durables.

Lors de la table ronde animée par le professeur d’ingénierie chimique de l’Université de Saint-Jacques-de-Compostelle (USC), Juan Manuel Lema, des représentants de la Diputación de Ourense, Cetaqua, Viaqua, Repsol, Fundación Patrimonio Natural de Castilla y León (FPNCyL) et Fertiberia se sont réunis pour discuter du potentiel de l’eau dans l’économie circulaire.

Juan José Vázquez, responsable de l’eau de la Xunta de Galicia à Ourense, a été chargé de clôturer l’événement en soulignant l’importance de projets comme ceux-ci pour construire un avenir durable et faire face au problème du manque de ressources et de l’augmentation des déchets.

La journée s’est terminée par une visite guidée de la bio-usine d’Ourense, où les participants ont eu l’occasion de voir de près les installations et les technologies appliquées aux deux projets.

7 avril : « Des stations d’épuration aux biofactories : le potentiel de l’eau dans l’économie circulaire »

Après le report de janvier, l’événement « Des stations d’épuration aux biofactories : le potentiel de l’eau dans l’économie circulaire« , organisé par Cetaqua et FEUGA dans le cadre des projets d’innovation Ecoval Sudoe et WALNUT, est de retour. Elle se déroulera le 7 avril, à la fois sur place et en ligne.

Cette réunion vise à explorer le concept des biofactories et à présenter les avancées techniques des deux projets. En outre, les obstacles sociaux, juridiques et commerciaux à la valorisation de produits à haute valeur ajoutée pour l’agriculture et l’industrie, tels que les boues ou les biofertilisants obtenus à partir des flux de déchets des stations d’épuration urbaines, seront examinés.

Vous pouvez y consulter le programme de l’événement, qui se déroulera de 10 h à 14 h, avec des présentations et des tables rondes pour réfléchir à la valeur essentielle de l’eau dans la transition vers une économie circulaire. Les principaux sessions de la journée sont :

  • Session I : passé, présent et futur des biofactories.
  • Session II : barrières législatives/transfert pour la mise en œuvre des biofacteurs
  • Session III : utilisateurs finaux des sous-produits de la biofabrication.

L’événement, en espagnol, sera diffusé par Zoom avec traduction à l’anglais. La capacité de l’événement virtuel est limitée. L’inscription sera clôturée lorsque le nombre maximum d’inscriptions sera atteint. Ne la ratez pas, inscrivez-vous ici !

ECOVAL Sudoe avec la Journée mondiale de l’eau

La Journée mondiale de l’eau est célébrée le 22 mars. Cette année, en 2022, l’accent est mis sur les eaux souterraines : l’eau qui alimente non seulement les rivières et les sources, mais aussi les puits et les pompes. La vie ne serait pas possible sans eux. La plupart des zones arides du monde dépendent entièrement de cette ressource, qui fournit une grande partie de l’eau que nous utilisons pour la boisson, l’assainissement, la production alimentaire et les processus industriels.

La quasi-totalité de l’eau douce liquide du monde est constituée d’eaux souterraines. Dans une grande partie du monde, ces réserves sont surexploitées et nous risquons d’épuiser cette ressource. De plus, avec l’aggravation du changement climatique, les eaux souterraines sont de plus en plus critiques, ce qui rend plus nécessaire que jamais de les gérer durablement, ainsi que de réutiliser et de donner une seconde vie aux autres sources d’eau dont nous disposons. L’ONU vient de publier son rapport annuel sur l’état de l’eau à l’occasion de cette journée, vous pouvez le consulter ici.

ECOVAL se joint à cette célébration, qui vise à sensibiliser à la crise mondiale de l’eau et à la nécessité de trouver des mesures pour y remédier afin d’atteindre l’objectif de développement durable n° 6 : l’eau et l’assainissement pour tous d’ici 2030. Pour se rapprocher de cet horizon, nous ne pouvons pas oublier les eaux usées et leur gestion.

 

1,3 million de tonnes de boues non réutilisées

Les processus de traitement des eaux usées urbaines génèrent de grandes quantités de boues. Rien qu’en Galice, plus de 150 000 tonnes de boues sont produites chaque année, soit suffisamment pour remplir l’intérieur de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle. Si nous parlions du chiffre dans la région de Sudoe, il s’élèverait à 1 300 000 tonnes.

Ces boues ont traditionnellement été considérées comme des déchets, mais dans le projet Ecoval Sudoe, nous démontrons la faisabilité technique de leur transformation en produits à haute valeur ajoutée tels que les Acides Gras Volatils qui sont transformés en adhésifs, lubrifiants ou peintures dans l’industrie chimique et pétrochimique ou en engrais. Une transformation profonde de la gestion du cycle de l’eau basée sur l’économie circulaire et la durabilité. La Biofactory d’Ourense permet ainsi de dépasser le concept traditionnel du traitement de l’eau pour transformer les boues en nouvelles ressources précieuses et leur assurer une seconde vie. Vous pouvez en savoir plus sur le rôle d’ECOVAL dans la valorisation des eaux usées qui permet de prolonger le cycle de cette ressource essentielle à la vie dans la vidéo suivante :

Pour suivre la conversation en ligne sur la Journée mondiale de l’eau 2022, vous pouvez utiliser les hashtags #WorldWaterDay et #WorldWaterDay ou consulter le compte dédié de l’ONU.

Les femmes font pression pour l’ODD 6 : eau potable et assainissement pour tous

La Journée internationale des femmes et des filles dans la science est célébrée chaque 11 février depuis 2016. Pour la commémorer, les Nations unies organisent leur septième assemblée dans le but de promouvoir le rôle des femmes en tant qu’agents actifs, et pas seulement en tant que bénéficiaires, des avancées scientifiques et technologiques qui nous mènent vers un avenir plus durable et plus égalitaire.

Bien que des progrès aient été réalisés ces dernières années, les femmes sont toujours sous-représentées dans les STEM. Elles représentent 33,3 % des chercheurs, occupent moins d’un quart des postes de décision dans les établissements d’enseignement, ne représentent que 28 % des diplômés en ingénierie et ont tendance à avoir des carrières plus courtes et moins bien rémunérées que leurs homologues masculins, selon les données des Nations unies. L’égalité des sexes, en plus d’être un droit humain fondamental, est essentielle pour relever les défis scientifiques, écologiques et technologiques complexes de demain en exploitant pleinement le potentiel humain et en assurant un développement durable.

 

L’eau est la clé de la vie

Le thème de la Journée internationale des femmes et des filles dans le domaine de la science de cette année est « Équité, diversité et inclusion : l’eau nous unit ». Elle vise à mettre en lumière les millions de personnes qui, selon les rapports des Nations unies, n’auront pas accès à l’eau potable, à l’assainissement et aux services d’hygiène d’ici 2030. Les causes en seront la demande croissante et la mauvaise gestion des ressources en eau, exacerbées par le changement climatique.

L’Assemblée réunira des scientifiques et des experts du monde entier au siège de l’ONU pour discuter du lien entre l’eau et la réalisation des trois piliers du développement durable : prospérité économique, justice sociale et intégrité environnementale. Il vise à accélérer la réalisation de l’objectif de développement durable (ODD) 6, qui vise à assurer la disponibilité de l’eau, l’assainissement et la gestion durable de l’eau pour tous.

ECOVAL travaille également dans ces directions avec la réutilisation des boues d’épuration pour créer des bioproduits à haute valeur ajoutée tels que les acides gras volatils. On estime que chaque année, les stations d’épuration de la région de Sudoe génèrent environ 1 300 000 tonnes de déchets d’eau, qui pourraient avoir une seconde vie grâce à ECOVAL.

Vanesa Paramá, biologiste de recherche à l’usine pilote de Cetaqua, qui travaille à donner aux boues une seconde vie en accord avec l’économie circulaire dans le secteur de l’eau, nous en parle. Grâce à elle et à d’autres chercheurs, le projet ECOVAL est une solide réalité.

Toute personne souhaitant suivre la conversation en ligne peut utiliser les hashtags #WomenInScience et #February11. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site web suivant ou le programme de l’événement.

 

2ème Atelier « Surmonter les obstacles à la valorisation des boues de STEP et des biodéchets

Le modèle de projet d’Ecoval Sudoe est un changement de paradigme : des stations d’épuration des eaux usées aux biofactories. Un changement de modèle, de linéaire à circulaire, et un changement de concept : les déchets contre les ressources. Cependant, il ne suffit pas de tester de nouvelles technologies pour la valorisation de ressources classées jusqu’à présent comme des déchets. L’innovation doit aller de pair avec l’acceptation du modèle économique. Dans ce contexte, le projet organise une série d’ateliers au cours desquels différents experts répondent à la question suivante : comment surmonter les obstacles à la valorisation des biodéchets et des boues de STEP ?

L’atelier du 18 janvier, deuxième du projet, a réuni 16 experts de la région du Sud-Ouest (Portugal, Espagne et France), provenant d’entités d’assainissement et de gestion des déchets, de centres de recherche, d’autorités environnementales, de conseillers juridiques et d’associations sectorielles. Cet événement a été organisé par Águas do Tejo Atlântico, avec la collaboration de CETAQUA, Porto Ambiente, NEREUS, FEUGA et la Fondation du patrimoine naturel de Castille et Léon.

Après la présentation du projet, des experts des trois pays ont partagé leur expérience sur la gestion des boues de STEP et des biodéchets, l’exploitation de produits à valeur ajoutée (par exemple, les acides gras volatils) et les mécanismes de déclassement des déchets. Ensuite, des forums de discussion ont été créés pour chaque pays, où les spécificités de chaque État membre ont été abordées.

La session s’est terminée par une analyse des synergies potentielles de la région Sudoe et les principales conclusions du premier atelier ont été présentées.

Les principaux obstacles identifiés par les experts sont les suivants:

– Absence de critères de fin de vie des déchets pour les AGV produits à partir de boues de STEP et de biodéchets.
– Traitement difficile et long de la fin des déchets.
– L’absence d’un cadre juridique commun à tous les États membres limite la création d’un marché intérieur européen.
– Difficulté de garantir la qualité des biodéchets municipaux issus de la collecte sélective.

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