ECOVAL rejoint la plateforme Green Project Expo

Ecoval Sudoe fait désormais partie de la Green Project Expo (GPE), une plateforme internationale créée pour connecter et communiquer des projets innovants issus de différents secteurs économiques et visant à construire un monde plus durable. Il sert d’exposition numérique à grande échelle pour toucher un large public, créer et diffuser des événements ou établir des contacts.

 

Green Project Expo rassemble divers projets issus de toutes sortes d’industries, du traitement de l’eau au transport ou à la santé, en passant par l’efficacité énergétique, la technologie, la gestion des forêts, l’agriculture, le pétrole et le gaz ou les villes intelligentes. ECOVAL est inclus dans la catégorie « Biodéchets et CO2 », où il partage l’espace avec Biomotive, FRONTSH1P ou Grøn Sky, favorisant ainsi la création de réseaux entre projets ayant des intérêts communs.

 

La présence d’ECOVAL dans ce nouvel espace numérique qui fonctionne comme un haut-parleur le rapproche de la réalisation de ses objectifs de communication et de diffusion. L’appartenance à cette plateforme offre une grande opportunité pour le projet en termes de visibilité, d’impact, de développement de synergies et de mise en réseau. Consultez ici la page d’ECOVAL dans GPE ou jetez un coup d’œil à son Twitter et Linkedin !

Les femmes font pression pour l’ODD 6 : eau potable et assainissement pour tous

La Journée internationale des femmes et des filles dans la science est célébrée chaque 11 février depuis 2016. Pour la commémorer, les Nations unies organisent leur septième assemblée dans le but de promouvoir le rôle des femmes en tant qu’agents actifs, et pas seulement en tant que bénéficiaires, des avancées scientifiques et technologiques qui nous mènent vers un avenir plus durable et plus égalitaire.

Bien que des progrès aient été réalisés ces dernières années, les femmes sont toujours sous-représentées dans les STEM. Elles représentent 33,3 % des chercheurs, occupent moins d’un quart des postes de décision dans les établissements d’enseignement, ne représentent que 28 % des diplômés en ingénierie et ont tendance à avoir des carrières plus courtes et moins bien rémunérées que leurs homologues masculins, selon les données des Nations unies. L’égalité des sexes, en plus d’être un droit humain fondamental, est essentielle pour relever les défis scientifiques, écologiques et technologiques complexes de demain en exploitant pleinement le potentiel humain et en assurant un développement durable.

 

L’eau est la clé de la vie

Le thème de la Journée internationale des femmes et des filles dans le domaine de la science de cette année est « Équité, diversité et inclusion : l’eau nous unit ». Elle vise à mettre en lumière les millions de personnes qui, selon les rapports des Nations unies, n’auront pas accès à l’eau potable, à l’assainissement et aux services d’hygiène d’ici 2030. Les causes en seront la demande croissante et la mauvaise gestion des ressources en eau, exacerbées par le changement climatique.

L’Assemblée réunira des scientifiques et des experts du monde entier au siège de l’ONU pour discuter du lien entre l’eau et la réalisation des trois piliers du développement durable : prospérité économique, justice sociale et intégrité environnementale. Il vise à accélérer la réalisation de l’objectif de développement durable (ODD) 6, qui vise à assurer la disponibilité de l’eau, l’assainissement et la gestion durable de l’eau pour tous.

ECOVAL travaille également dans ces directions avec la réutilisation des boues d’épuration pour créer des bioproduits à haute valeur ajoutée tels que les acides gras volatils. On estime que chaque année, les stations d’épuration de la région de Sudoe génèrent environ 1 300 000 tonnes de déchets d’eau, qui pourraient avoir une seconde vie grâce à ECOVAL.

Vanesa Paramá, biologiste de recherche à l’usine pilote de Cetaqua, qui travaille à donner aux boues une seconde vie en accord avec l’économie circulaire dans le secteur de l’eau, nous en parle. Grâce à elle et à d’autres chercheurs, le projet ECOVAL est une solide réalité.

Toute personne souhaitant suivre la conversation en ligne peut utiliser les hashtags #WomenInScience et #February11. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site web suivant ou le programme de l’événement.

 

Le conteneur brun arrive dans les écoles d’Ourense grâce au projet Ecoval Sudoe

  • Le Conseil d’Ourense et Viaqua encouragent la participation d’une école d’Ourense au projet ECOVAL pour la revalorisation de ses déchets organiques.
  • Le CEIP de Seixalbo apportera les déchets de sa cantine scolaire à l’usine pilote située dans la STEP d’Ourense.

La projet Ecoval Sudoe, Stratégies de coordination pour la gestion et la valorisation des boues et des déchets organiques dans la région SUDOE, entre dans une nouvelle phase en 2022. Après avoir démontré avec succès la technologie de conversion des boues d’épuration en acides gras volatils, composés qui sont transformés en produits tels que les peintures, les lubrifiants ou les adhésifs dans l’industrie chimique et pétrochimique, la station d’épuration des eaux usées (STEP) d’Ourense va maintenant changer de matière première pour valoriser les déchets organiques collectés sélectivement, qui proviendront des conteneurs récemment installés dans l’école de Seixalbo, à Ourense.

La cantine scolaire devient ainsi un fournisseur de biodéchets avec lesquels l’usine pilote fonctionnera afin d’obtenir des acides gras volatils. L’école participe également à la campagne d’éducation environnementale “Une autre poubelle, comme c’est marron !”, qui vise à sensibiliser les jeunes à l’importance d’un tri correct des déchets, en mettant l’accent sur la cinquième poubelle et les caractéristiques des déchets organiques. Le CEIP Seixalbo est une école publique de la municipalité d’Ourense très impliquée dans la sensibilisation à l’environnement de ses élèves, avec l’organisation d’ateliers sur le tri correct des déchets, la création d’un jardin scolaire, des activités de compostage et maintenant la participation à ce projet de recherche européen.

Des représentants de Cetaqua, chef de file du projet, du département de l’éducation de la mairie d’Ourense et de Viaqua, sont venus en personne au centre pour présenter le projet et jeter les bases de la collaboration. La mairie d’Ourense et Viaqua, partenaires associés du projet, soutiennent et promeuvent l’initiative, en positionnant la ville d’Ourense, et en particulier sa station d’épuration, comme une référence absolue en matière de biofactory, avec l’engagement de développer les technologies vertes et l’économie circulaire.

La région de Castilla y León, représentée dans le projet par la Fondation du patrimoine naturel, ainsi que les Maires de Palencia et Aquona, qui soutiennent également l’initiative, participeront également à l’approvisionnement en déchets organiques par le biais des écoles, afin de sensibiliser à l’importance de prendre soin de l’environnement et de promouvoir à son tour le modèle de la biofactory.

Importance de l’approche Ecoval

Dans la région Sudoe, qui couvre les communautés autonomes espagnoles (à l’exception des îles Canaries), les régions du sud-ouest de la France, les régions continentales du Portugal, Gibraltar et la principauté d’Andorre, chaque individu produit 136 kg de déchets organiques par an. Cela représente 11 millions de tonnes de déchets organiques produits chaque année, dont 9 millions de tonnes de déchets alimentaires. Actuellement, 65 % de ces déchets organiques sont incinérés ou mis en décharge, en raison de la faible mise en œuvre de la collecte sélective.

Depuis son lancement en novembre 2020, le projet Ecoval prépare le terrain pour l’arrivée de la poubelle brune, qui devrait être en place dans toutes les villes européennes d’ici fin 2023. Grâce à l’approche promue par le projet, les biodéchets seront réintégrés dans le cycle économique, contribuant ainsi à l’objectif fixé par l’Union européenne de recycler 65 % des déchets municipaux d’ici 2035.

Outre les partenaires susmentionnés, l’Université de Santiago de Compostela, la Fundación Empresa-Universidad Gallega, l’Institut national des sciences appliquées de Toulouse, Nereus, Aguas do Tejo Atlantico et l’Empresa Municipal de Ambiente do Porto participent à ce défi. Le consortium, cofinancé par le programme Interreg Sudoe via le Fonds européen de développement régional, est également soutenu par 31 partenaires associés.

Ecoval Sudoe rejoint le Biorefine Cluster Europe

Ecoval Sudoe est désormais membre du réseau Biorefine Cluster Europe, un réseau européen qui interconnecte les projets et les personnes dans le domaine de la valorisation des ressources biosourcées, s’efforçant de contribuer à une gestion plus durable des ressources.

Fondé pendant le projet Interreg NWE Biorefine (2011-2015), coordonné par l’Université de Gand, l’ECB comprend plusieurs projets abordant des sujets similaires tels que la récupération de l’eau, la récupération des nutriments, les biomatériaux et l’écoconception, l’évaluation de la chaîne de valeur, l’extraction et l’utilisation de produits biochimiques ou la bioénergie renouvelable.

Faire partie de ce programme signifie rejoindre un biocluster européen très actif, composé de plus de 27 pays, 30 membres de projets, 750 experts et 250 organisations différentes.

Les objectifs du cluster Biorefine permettront d’atteindre les objectifs de communication et de diffusion d’Ecoval. L’adhésion à ce cluster offre une grande opportunité pour le projet en termes de visibilité, d’impact, de contribution à la politique, de développement de synergies, d’optimisation des ressources et de mise en réseau.

Dans le même temps, le projet Ecoval et ses partenaires contribueront également à la réussite des objectifs généraux du cluster et au développement de systèmes d’économie circulaire en Europe.

Consultez la page dédiée à Ecoval Sudoe sur le site de la BCE et suivez la BCE sur Twitter et LinkedIn !