La Mairie d’Ourense, nouveau partenaire associé d’Ecoval Sudoe

Le projet Ecoval Sudoe continue d’être soutenu ! La Mairie d’Ourense rejoint aujourd’hui la liste des partenaires associés qui soutiennent la proposition, qui poursuit un changement de paradigme dans la gestion des déchets urbains, basé sur la valorisation des déchets organiques et des boues d’épuration pour obtenir des bioproduits à haute valeur ajoutée. 

Le soutien apporté par la Mairie d’Ourense est essentiel pour atteindre les objectifs poursuivis par Ecoval. L’entité facilitera l’installation de prototypes pilotes pour la démonstration de technologies dans la STEP de Ourense et collaborera à la fourniture de biodéchets urbains pour les démonstrations technologiques réalisées dans le cadre du projet.

En outre, le Conseil collaborera également à des campagnes de sensibilisation du public sur le tri correct des déchets organiques. 

Avec l’incorporation de la Mairie d’Ourense, Ecoval a déjà le soutien de 30 entités, provenant de quatre pays et ayant des compétences dans différents secteurs. Vous pouvez consulter ici toutes les entités qui soutiennent l’engagement du projet en faveur de l’économie circulaire et de la protection de l’environnement.

Les mains dans la boue ! Ecoval Sudoe finalise les travaux de l’usine pilote pour la production d’acides gras volatils

L’un des objectifs du projet Ecoval Sudoe est de démontrer la faisabilité technique de la production d’acides gras volatils (AGV) à partir de boues urbaines. À cette fin, à la station de traitement des eaux usées (STEP) d’Ourense, Cetaqua a mis en place différents tests pour optimiser la génération d’acides tels que l’acide acétique, propionique ou butyrique à partir des boues d’épuration.

Afin de déterminer les conditions d’exploitation les plus appropriées pour l’usine pilote de production d’AGV, différents essais à l’échelle du laboratoire ont d’abord été réalisés, tels que des essais par lots à l’échelle de 0,5 L et l’exploitation de réacteurs semi-continus d’un volume de 5 L, qui ont démontré l’adéquation des boues d’épuration comme substrat à fort potentiel pour la production de bioproduits à haute valeur ajoutée avec des AGV.

Les informations fournies à l’échelle du laboratoire ont permis aux techniciens de Cetaqua d’avoir une première approximation des rendements de production d’AGV qui peuvent être obtenus à partir de boues avec et sans prétraitement. Ils ont également pu analyser l’effet des paramètres de fonctionnement tels que le pH, le rapport alimentation/micro-organismes, le temps de séjour hydraulique, etc.

À l’échelle pilote, les techniciens ont optimisé le processus de fermentation pour la production d’AGV, en obtenant un flux qui doit subir une séparation solide-liquide, une opération unitaire qui a dû être perfectionnée grâce à des « tests en bocal » qui ont permis de déterminer les doses optimales de coagulant et de floculant pour la division des fractions solides et liquides. Ainsi, l’objectif de produire un courant liquide riche en AGV pour que le partenaire NEREUS étudie sa clarification et sa concentration et un gâteau solide à haute siccité que l’INSA valorisera énergétiquement a été atteint.

Suite à ces tests, les travaux se poursuivent maintenant sur l’usine pilote qui, après une phase de démarrage marquée par des difficultés hydrauliques de fonctionnement et les ajustements nécessaires, fonctionne maintenant de manière plus robuste. Elle commencera bientôt à être alimentée par des biodéchets.

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29S. Journée internationale de sensibilisation aux pertes et gaspillages de nourriture

Il suffit de faire une petite recherche de cinq minutes sur le gaspillage alimentaire pour se rendre compte que les chiffres sont alarmants.

Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 14% des denrées alimentaires produites sont perdues entre la production et le commerce de détail et 17% de la production totale est gaspillée dans les ménages, les services alimentaires et le commerce de détail.   

Il est clair qu’un avenir véritablement durable passe par une réduction importante des pertes et gaspillages alimentaires, mais que faire des restes?

Actuellement, les déchets alimentaires représentent 38% de la consommation totale d’énergie dans le système alimentaire mondial. Généralement, ces déchets sont déposés dans des décharges où ils génèrent des émissions de gaz à effet de serre qui contribuent au changement climatique.

C’est là qu’intervient la vision d’ECOVAL. Nous nous engageons pour un avenir résilient, dans lequel une bonne gestion des déchets organiques permet la mise en œuvre d’un modèle de consommation circulaire, en transformant les déchets organiques en acides gras volatils et en engrais. De cette façon, l’énergie utilisée pour produire les aliments jetés continue à favoriser la croissance des autres.

Si vous souhaitez participer à ce changement, n’hésitez pas à nous suivre de près. En outre, vous pouvez voir toutes les activités qui se déroulent dans le cadre de l’événement mondial virtuel de la Journée international de sensibilisation aux pertes et gaspillages de nourriture sur le site web de la FAO. Vous pourrez obtenir des informations approfondies et des points de vue d’experts sur cette question.

Beaucoup d’entre nous ont déjà rejoint le changement, agissez.

Biogroup et l’INSA Toulouse se réunissent pour planifier les tâches communes d’ECOVAL

Dans le cadre du projet ECOVAL Sudoe, une réunion s’est tenue du 13 au 16 juillet au siège de l’Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse (INSA Toulouse) afin de discuter de l’impact et de la réplicabilité du projet et de canaliser les différentes tâches qui seront menées conjointement. Almudena Hospido, représentant le groupe de recherche BioGroup (CRETUS), ainsi que Mathilde Besson et Etienne Paul, représentant l’INSA Toulouse et l’Institut de biotechnologie de Toulouse, ont participé à la réunion.

L’objectif principal de cette réunion était la planification du travail conjoint dans le cadre du projet ECOVAL et en particulier les activités liées au modèle intégré de gestion des déchets organiques urbains et la mesure de son impact social et juridique, ainsi que la reproductibilité et le transfert du modèle d’entreprise et son évaluation environnementale et économique.

La ville modèle de Toulouse, où s’est déroulée la réunion, a également été le sujet d’étude des participants pour sa mise en place de la collecte des biodéchets à partir de 2019. Chloé Maisanno, présidente de l’Observatoire Régional des Déchets et de l’Economie Circulaire en Occitanie (ORDECO), a montré son intérêt pour le développement du projet et a participé à la dernière session le vendredi matin.

Les participants ont conclu que les réunions avaient permis d’atteindre les objectifs fixés et ont profité de l’occasion pour échanger les résultats et les approches adoptées dans chacun des laboratoires. La prochaine réunion aura lieu en octobre.