Des déchets aux ressources au festival de l’ONÉ 2022

Le projet ECOVAL Sudoe organise un événement officiel en marge du New European Bauhaus Festival 2022. Elle aura lieu le 10 juin à 10h00 (GMT+1) et s’intitule « Des déchets aux ressources : de nouvelles façons de valoriser les déchets organiques« . Elle donnera un aperçu de l‘approche d’ECOVAL Sudoe en matière de gestion des déchets organiques et des boues urbaines, ainsi que d’autres projets connexes avec lesquels établir des ponts. Elle se déroulera en ligne, sous réserve d’inscription.

 

Le New European Bauhaus (NEB) exprime l’ambition de l’UE de créer des lieux, des produits et des modes de vie beaux, durables et inclusifs. Elle promeut un nouveau mode de vie où la durabilité va de pair avec le style, accélérant ainsi la transition écologique dans divers secteurs de notre économie. Du 9 au 12 juin, le festival se tiendra à Bruxelles, mais aussi en ligne, sous la devise : « Ensemble pour un avenir beau et durable ». Il associe la beauté à la durabilité et à l’inclusion, dans la lignée du Bauhaus. Le festival se déroule en trois étapes distinctes : la foire, des expositions d’innovation en direct, le forum, des débats sur les thèmes clés de la NEB, et le festival, qui comprend toutes sortes d’activités et d’événements tels que celui organisé par ECOVAL.

 

« Des déchets aux ressources : de nouvelles voies de valorisation des déchets organiques » débutera par une visite virtuelle de l’usine pilote d’Ecoval Sudoe, où nous pourrons voir le processus de transformation des déchets organiques et des boues urbaines en acides gras volatils (AGV). La prochaine demi-heure sera suivie de la section « Dessiner des projets de valeur« , dans laquelle le projet ECOVAL sera comparé à d’autres projets intéressants qui visent à s’attaquer au même problème, mais par des solutions différentes. Il s’agit de ValueWaste, qui cherche à convertir les déchets en bioproduits utiles pour les industries de l’alimentation et des engrais, et du projet HOOP, un HUB de plateformes circulaires visant à promouvoir les investissements dans la valorisation des biodéchets et des eaux usées urbaines. ,ENTRER DANS LA CIRCULAIRE EC

Tout cela se fera en même temps qu’un dessinateur tentera d’exprimer graphiquement, en direct, les points clés de chaque projet et permettra au public de visualiser les avancées que chaque proposition représente pour nos villes. Un exposé sur le rôle des déchets organiques et des boues dans l’économie circulaire occupera la prochaine demi-heure. Enfin, un créneau sera réservé à la participation du public jusqu’à 12h30, soit par la résolution d’éventuels doutes qu’il pourrait avoir, soit par des questionnaires et des jeux développés par les projets. Voir le programme complet ici.

 

Une planète plus saine, sans décharges surchargées.

L’événement portera donc sur l’impact des déchets organiques et les solutions possibles, tant d’un point de vue technique, en découvrant les technologies proposées par les projets participants, que d’un point de vue social et juridique, en examinant les éventuels obstacles à surmonter. Sur le plan esthétique, le tri correct des déchets promu par l’événement permet d’avoir une planète plus saine, sans décharges surchargées. Transformer les déchets en produits de valeur nous permet de bénéficier de la valeur de ces produits et aussi de parvenir à une planète moins polluée et plus vivable. Le festival offre la possibilité de partager ces idées avec un large éventail de personnes, de communautés et d’organisations, augmentant ainsi leur visibilité et leur impact.

Des écoles de Palencia découvrent l’importance du tri des déchets organiques

colegios palencia descubren importancia separar residuos orgánicos

La campagne de sensibilisation ECOVAL que la Fundación Patrimonio Natural de Castilla y León mène à Palencia a été étendue aux jeunes de la ville. Il s’agit d’une série de rencontres dans différentes écoles et instituts qui ont débuté le 16 mai et se sont terminées le 30 mai à la Fondation éducative Divino Maestro.

Sur leur chemin, ces journées pédagogiques sont passées par le Colegio Santo Domingo de Guzmán, le CEIP Ciudad de Buenos Aires, le CEIP Jorge Manrique, le Colegio Tello Téllez de Meneses ou le Centro de Formación Profesional Camino de la Miranda. Dans un total de 11 sessions réparties entre ces écoles, plus Divino Maestro, la campagne a touché un nombre total de 248 étudiants. Les âges variaient de 8 à 16 ans. Si nous ajoutons à ce chiffre les élèves touchés par la campagne grâce aux partenaires FEUGA et CETAQUA dans les écoles CRA de Vilaboa, Filomena Dato et Colexio Mendiño, nous atteignons environ 400 élèves sensibilisés au tri des déchets.

 

L’économie circulaire en tant qu’économie régénératrice.

Les sessions éducatives ont été structurées à travers une procédure interactive et participative conçue pour les écoles et les instituts dans laquelle est présenté le travail réalisé par la Fundación Patrimonio Natural de Castilla y León dans la transmission de l’économie circulaire en tant qu’économie régénérative. Il consiste en un jeu de questions-réponses qui permettra aux élèves de comprendre la valeur et le cycle de la matière organique dans un modèle d’économie circulaire, en appréhendant les différents outils utiles, tels que la prévention du gaspillage alimentaire ou le tri correct des déchets. Une équipe d’éducateurs environnementaux était chargée de le réaliser.

Cette campagne a également comporté des affiches sur les bus et les abribus, l’organisation de la conférence des entrepreneurs de Palencia et la publication d’un guide de bonnes pratiques qui fournit des informations sur le problème des déchets organiques urbains et sur la manière de le résoudre à la maison. Tout ceci est axé sur la diffusion et la sensibilisation de tous aux possibilités qu’offre le projet ECOVAL pour la gestion des boues et des déchets organiques urbains.

Ecoval Sudoe, une approche durable de la gestion des boues et des biodéchets urbains

Le 8 juin, l’événement « Ecoval Sudoe, une approche durable de la gestion des boues et des biodéchets urbains« , organisé par Porto Ambiente, réunira les principaux acteurs impliqués dans ECOVAL afin de définir une image claire et détaillée du projet. Le lieu de l’événement sera le siège de Porto Ambiente, à Porto.

La société organisatrice portugaise est responsable de la gestion des déchets urbains et des services de nettoyage de la municipalité de Porto. Ces dernières années, elle s’est efforcée d’améliorer la collecte des déchets organiques par l’innovation en participant à des projets internationaux de RDI. Dans le cadre d’ECOVAL, ils se consacrent à l’identification des obstacles juridiques à la valorisation des boues et des biodéchets urbains et à la proposition de changements législatifs pour la mise en œuvre du modèle ECOVAL et son arrivée sur le marché.

 

Le programme de l’événement, qui se déroulera de 09h30 à 17h00, débutera par un mot de bienvenue du maire adjoint de Porto Filipe Araújo et une présentation du projet par le coordinateur Antón Taboada, de Cetaqua. Elle sera suivie, tout au long de la matinée, d’une série de présentations par chacun des partenaires et d’une pause café. Après le déjeuner, le consortium invité visitera l’usine de compostage de LIPOR et la station d’épuration des eaux usées d’Águas do Porto, afin de se familiariser avec leur fonctionnement. Vous pouvez consulter le programme complet ici.

La participation est limitée aux membres du consortium et aux personnes invitées par Porto Ambiente. Ce sera la première fois que l’ensemble du consortium du projet ECOVAL se réunira en personne, et ils profiteront de l’occasion pour tenir une réunion d’organisation le lendemain de l’événement.

Nous tirons au sort trois paquets de deux sacs Ecoval !

sorteo de dos bolsas de Ecoval

Chez ECOVAL, nous faisons la fête et nous tirons au sort trois paquets de deux sacs Ecoval !

Nous savons qu’il est parfois un peu compliqué de trier les déchets de la bonne manière, c’est pourquoi nous avons créé la campagne « Un autre conteneur, découvrez le « marron » ! » pour expliquer de manière simple le fonctionnement de la nouvelle poubelle pour déchets organiques.

Pour célébrer la Journée mondiale du recyclage, le 17 mai, nous lançons un tirage au sort qui vous permettra de gagner deux sacs à l’effigie de la poubelle brune, qui vous rappelleront le type de déchets que vous pouvez y déposer.

Pour participer, rien de plus simple : suivez-nous sur les réseaux sociaux (Twitter ou LinkedIn), partagez l’article sur le concours pour nous aider à toucher plus de monde et c’est tout ! C’est tout ce qu’il faut pour participer au tirage au sort du prix, qui sera tiré au sort. Si vous souhaitez obtenir une entrée supplémentaire, inscrivez-vous à notre newsletter ! Nous promettons de ne pas saturer votre boîte de réception, vous recevrez deux newsletters par an, avec le contenu le plus intéressant du projet Ecoval, et les dernières nouvelles.

Vous pouvez participer jusqu’au 24 mai à 23h59. Le résultat du tirage au sort sera annoncé par les mêmes réseaux du projet le 25 mai. Nous vous contacterons si vous gagnez le tirage au sort pour vous envoyer les sacs à domicile, vous n’aurez à vous soucier de rien ! Il suffit de profiter des sacs et de trier correctement vos déchets organiques pour parvenir à un monde plus durable, avec Ecoval il n’y a plus d’excuses !

Vous pouvez lire les règles du tirage au sort ici.

Ecoval visite l’école Mendiño

Ecoval llevará su campaña al Colexio Mendiño

Le mercredi 18 mai, le projet européen ECOVAL SUDOE a présenté son modèle de gestion et de valorisation des boues d’épuration et des déchets organiques aux élèves de l’école Mendiño de Vigo.

Dans la continuité des valeurs de la Semaine européenne de la réduction des déchets, Ecoval Sudoe mène sa campagne « Une autre poubelle, que le marron » au Colexio Mendiño, un centre de formation professionnelle de la ville d’Oviedo.

Le centre forme des jeunes âgés de 15 à 25 ans à la gestion administrative, au commerce et aux soins infirmiers auxiliaires. Bien qu’il s’agisse de trois branches très différentes, l’école Mendiño s’efforce d’inculquer des valeurs transversales telles que l’importance de maintenir une alimentation saine et de trier correctement les déchets pour les recycler.

La Fundación Empresa-Universidad Gallega (FEUGA), responsable de la communication du projet, a organisé une journée au cours de laquelle les élèves ont renforcé leurs connaissances sur le tri des déchets, avec un intérêt particulier pour la nouvelle poubelle brune, celle des déchets organiques. Ce conteneur sera une réalité dans toutes les villes européennes en 2024 et commence déjà à être mis en œuvre dans la ville de Vigo. Il n’y a actuellement que 70 unités de ces conteneurs, mais la procédure a déjà commencé pour installer 1950 unités supplémentaires.

L’événement a eu lieu le 18 mai, avec des sessions le matin et l’après-midi, profitant de la proximité de la Journée internationale du recyclage, qui est célébrée chaque année le 17 mai. Les étudiants ont pu découvrir la quantité de déchets organiques et inorganiques que nous produisons chaque année, le problème qu’ils posent actuellement et les solutions proposées par le projet, basées sur leur séparation et leur récupération sous forme d’acides gras volatils (AGV), un produit très demandé par diverses industries et qui est actuellement obtenu principalement à partir du pétrole.

La conférence comprenait des explications théoriques sur le cadre du projet, un petit concours de questions-réponses et un espace pour discuter des sujets qui intéressent le plus les étudiants, ainsi que de leurs doutes éventuels. De cette façon, les connaissances générées par le projet ont été rapprochées des citoyens d’une manière agréable et facile à comprendre, mettant la science au service de la population et favorisant la prise de conscience et la sensibilisation aux questions de durabilité.

Cette activité s’inscrit dans la lignée de la présence du projet dans les écoles, qui a commencé avec la mise en place de conteneurs dans les écoles d’Ourense et se poursuivra avec une autre visite similaire la semaine prochaine à l’école de Vilaboa.

Les entrepreneurs de Palencia débattent du modèle de gestion des déchets promu par ECOVAL

Dans le cadre de la campagne de sensibilisation ECOVAL dans la ville de Palencia, promue par la Fundación Patrimonio Natural de Castilla y León, qui comprend depuis le mois de mars des affiches sur les bus et les abribus et des formations dans les écoles, la Journée des entreprises de Palencia aura lieu le 16 mai. L’événement a réuni entre 16h30 et 18h30 des entreprises comme Aquona ou Una mosca en mi sopa s.l. et des institutions comme la mairie de Palencia. Elle était soutenue par la mairie de Palencia, Aquona, la chambre de commerce et l’association des hôteliers de Palencia. Le lieu était l’incubateur d’entreprises de la Chambre de commerce de Palencia, avenue Santander nº 44.

Le programme de la conférence comprenait différentes interventions et vous pouvez consulter le programme complet ici. Après le mot de bienvenue de Laura Díez (Fundación Patrimonio Natural de Castilla y León) et Ricardo Terrades (Una mosca en mi sopa s.l.), la présentation d’Aquona et de l’économie circulaire dans la gestion de l’eau a commencé, accompagnée de conseils pour une bonne gestion de l’eau appliquée à l’industrie hôtelière, par Laura de Vega Franco, directrice du développement durable d’Aquona. Cette séance a été suivie d’une pause café et d’une intervention de Gabriel Rubí, chef du service Environnement, venu en tant que représentant de la mairie, pour parler de la gestion des matières organiques, du cinquième conteneur (découvrez le « marron » !) et des plans et prévisions de gestion des déchets pour les entrepreneurs. Enfin, la journée s’est terminée par une intervention de Ricardo Terrades, directeur créatif de Una mosca en mi sopa s.l. et expert en communication gastronomique et en durabilité, qui a parlé des résultats bénéfiques des restaurants zéro déchet.

 

Si vous avez des questions, veuillez nous contacter au : +34 687 73 13 65.

Biogroup étudie comment optimiser la production d’AGV à ECOVAL

La transformation des déchets en produits à valeur ajoutée est un objectif ambitieux dans la transition vers une économie circulaire. C’est ce à quoi ECOVAL et d’autres projets de recherche s’emploient. Parmi les angles d’approche possibles de cette mission, la conversion des déchets organiques par fermentation anaérobie (la plate-forme dite « carboxylate ») est l’une des bioraffineries émergentes les plus prometteuses, capable de valoriser le carbone organique présent dans les biodéchets et les boues d’épuration en acides gras volatils (AGV). Ils peuvent être transformés en produits chimiques, en biopolymères et en biocarburants, dont une multitude d’industries ont besoin.

Cette technologie, comme toutes les technologies émergentes, présente également des obstacles importants. L’une d’entre elles, qui empêche la généralisation de la plate-forme carboxylate, est sa faible sélectivité, qui conduit à un mélange d’acides acétique, propionique, butyrique et valérique principalement, et à l’impossibilité de les isoler. L‘USC Biogroup relève le défi de la valorisation sélective des boues à ECOVAL par une approche multidisciplinaire qui intègre l’expérimentation et la modélisation mathématique. Sur la base de leurs outils précédemment développés pour prédire les produits de la fermentation des sucres et des protéines dans les boues, ils réalisent des expériences de fermentation des boues dans lesquelles ils mesurent l’évolution de leurs principaux composants : la solubilisation des glucides, des protéines et des lipides, l’hydrolyse pour produire des sucres, des acides aminés et des acides gras, et enfin la fermentation en AGV.

Réacteurs d’acidification des boues du laboratoire Bipogroup

 

Le Biogroupe souhaite également répondre à d’autres questions à travers les activités développées dans le cadre du projet ECOVAL. Ces questions sont les suivantes : comment choisir la meilleure stratégie de transformation des déchets en ressources d’un point de vue environnemental parmi celles qui sont techniquement possibles ; avons-nous toujours la garantie que le coût environnemental sera inférieur à celui de la gestion actuelle lorsque nous prenons en compte le cycle de vie complet du processus ?

 

Au cours des dernières décennies, il est devenu évident que le modèle économique traditionnel basé sur une approche linéaire n’est pas viable.

C’est pourquoi, à l’inverse, il existe une conviction répandue selon laquelle ce modèle devrait être remplacé par un modèle a priori plus durable, dans lequel la valeur des produits, des matériaux et des ressources est conservée dans l’économie aussi longtemps que possible, et la production de déchets est minimisée : c’est ce qu’on appelle l’économie circulaire. Et dans ce contexte, les méthodologies basées sur la pensée du cycle de vie sont présentées comme les outils d’évaluation appropriés pour guider le développement des processus dans sa transition.

La transition vers un modèle d’économie circulaire nécessite une nouvelle approche de la gestion des déchets, ce qui implique de changer notre façon de voir les déchets, qui ne sont plus un problème mais une ressource susceptible de développer une valeur ajoutée. Si l’on considère que les déchets organiques représentent environ 40 % du total des déchets municipaux produits, l’importance de leur gestion et de leur valorisation correctes est évidente.

Les possibilités étant variées et dépendant de multiples facteurs, ECOVAL, grâce au Biogroup, établira des valeurs de référence, c’est-à-dire la quantification des impacts environnementaux des stratégies actuelles de gestion des déchets organiques et des boues d’épuration dans la zone SUDOE, en tenant compte des exigences réglementaires d’application imminente. Ces valeurs détermineront la base de référence pour la comparaison des performances environnementales des stratégies innovantes issues du projet pour l’obtention de bioproduits à haute valeur ajoutée à partir du traitement des mêmes déchets. De cette façon, nous disposerons de paramètres concrets pour évaluer l’impact du nouveau système de gestion et des produits qui en découlent en termes d’environnement, une des tâches du GT 6 : « Reproductibilité et transfert du business model et son évaluation environnementale et économique ».

Des projets de R&D&I font de la bio-usine d’Ourense une référence européenne en matière d’économie circulaire

Les résultats obtenus au sein de l’unité mixte CIGAT Biofactory ont stimulé le développement de nouvelles solutions de R&D&I dans la biofabrique d’Ourense, à travers les nouveaux projets ECOVAL et WalNUT.

La station d’épuration des eaux usées (STEP) d’Ourense est actuellement une référence en matière d’économie circulaire grâce à la transformation qu’elle a subie ces dernières années en devenant une biofactory, c’est-à-dire un nouveau modèle d’installation basé sur les principes de l’économie circulaire, où l’eau est régénérée pour être réutilisée ultérieurement, où l’on produit de l’énergie renouvelable et où les déchets sont transformés en ressources. De cette manière, la valeur des ressources est maximisée en promouvant un modèle neutre en énergie qui contribue à l’absence de déchets.

Le succès des résultats obtenus dans l’Unité Mixte Biofactory CIGAT, fruit de la collaboration public-privé entre Viaqua, Cetaqua et l’Agence galicienne de l’innovation (GAIN), a servi de base au développement et à la mise en œuvre de nouveaux projets de R&D&I, cette fois-ci centrés sur l’Europe, tels que H2020 Walnut et Interreg Sudoe ECOVAL.

Les deux projets, alignés sur l’Agenda 2030, positionnent la Galice comme une référence européenne en termes de mise en œuvre de technologies innovantes développées pour la gestion efficace des flux urbains et l’utilisation conséquente des déchets pour un impact environnemental moindre.

ECOVAL (stratégies de coordination pour la gestion et la valorisation des boues et des déchets organiques dans la région SUDOE), dirigé par Cetaqua Galicia est basée sur la valorisation des déchets organiques urbains et des boues d’épuration pour obtenir des bioproduits tels que les acides gras volatils (AGV), utiles notamment pour les industries des plastiques, des lubrifiants et des peintures. Walnut, dirigé par CARTIF, cherche à récupérer les nutriments et à produire ensuite des biofertilisants, évitant ainsi la contamination des masses d’eau et promouvant la circularité dans l’industrie des fertilisants dans le cadre de l’Union européenne.

 

Plus de 100 personnes ont assisté à l’événement « Des stations d’épuration aux biofactories : le potentiel de l’eau dans l’économie circulaire », pour découvrir les avancées techniques et les résultats des deux projets européens développés à Ourense.

Lors de l’événement « Des stations d’épuration aux biofactories : le potentiel de l’eau dans l’économie circulaire », qui s’est tenu ce matin dans l’auditorium d’Ourense, d’éminents représentants de l’administration publique, des universités et des entreprises sont venus discuter des obstacles sociaux, juridiques et commerciaux existants pour la valorisation des produits à haute valeur ajoutée présents dans les eaux usées, utiles pour l’industrie et l’agriculture.

Le maire adjoint d’Ourense, Armando Ojea, a ouvert l’événement en soulignant « le développement de projets de recherche à Ourense, qui permettent de donner une seconde chance aux déchets de la STEP, rendant la ville plus durable ».

Les acteurs des entités concernées, tels que Agbar, Cetaqua et le centre technologique CARTIF, sont intervenus pour parler des modèles d’économie circulaire mis en place, de la valorisation de la matière en acides gras et des nutriments appliqués dans l’industrie des engrais réalisée. D’autre part, l’Université de Vigo et la FEUGA ont participé en se concentrant sur les obstacles législatifs et de transfert pour la transformation des stations d’épuration des eaux usées en biofacteurs.

Les utilisateurs finaux des ressources extraites, représentés par Repsol, Fertiberia et Grupo Valora ont souligné au cours de leurs interventions la viabilité de l’application de ces composés dans les industries chimiques, pétrochimiques et des engrais comme une étape clé pour promouvoir des modèles circulaires et durables.

Lors de la table ronde animée par le professeur d’ingénierie chimique de l’Université de Saint-Jacques-de-Compostelle (USC), Juan Manuel Lema, des représentants de la Diputación de Ourense, Cetaqua, Viaqua, Repsol, Fundación Patrimonio Natural de Castilla y León (FPNCyL) et Fertiberia se sont réunis pour discuter du potentiel de l’eau dans l’économie circulaire.

Juan José Vázquez, responsable de l’eau de la Xunta de Galicia à Ourense, a été chargé de clôturer l’événement en soulignant l’importance de projets comme ceux-ci pour construire un avenir durable et faire face au problème du manque de ressources et de l’augmentation des déchets.

La journée s’est terminée par une visite guidée de la bio-usine d’Ourense, où les participants ont eu l’occasion de voir de près les installations et les technologies appliquées aux deux projets.

Transformer la boue en OR !

C’est ce à quoi travaille le réseau NEREUS dans le cadre du projet ECOVAL. Ecoval Sudoe met au point une méthode pour extraire des molécules à forte valeur ajoutée, les acides gras volatils à partir de boues transformées. L’objet de la mission portée par NEREUS est d’expérimenter une filière d’extraction et de purification des acides gras volatils produits à partir de soupes produites par le coordinateur CETAQUA. Cette filière doit s’inscrire dans un projet économique viable et respecter les spécifications du marché. A cette double contrainte s’ajoute les barrières légales liées à la valorisation des biodéchets et des boues de stations d’épuration. C’est en ce sens que le projet Ecoval Sudoé tente de dépasser les standards.

 

Extraction, assainissement, filtrage et concentration

NEREUS a mis au point un pilote de nanofiltration dynamique qui apporte trois intérêts majeurs : extraire les molécules d’intérêt de soupes organiques, assurer leur hygiénisation, et filtrer à basse énergie. A la suite à cette première étape de filtration, des procédés de concentration sont mises en œuvre pour atteindre l’objectif visé.

La matière organique résiduelle fait l’objet d’une valorisation supplémentaire à l’INSA de Toulouse pour la production d’énergie et par l’étude d’épandage à la Fundación Patrimonio Natural de Castilla y León.

ECOVAL Sudoe avec la Journée mondiale de l’eau

La Journée mondiale de l’eau est célébrée le 22 mars. Cette année, en 2022, l’accent est mis sur les eaux souterraines : l’eau qui alimente non seulement les rivières et les sources, mais aussi les puits et les pompes. La vie ne serait pas possible sans eux. La plupart des zones arides du monde dépendent entièrement de cette ressource, qui fournit une grande partie de l’eau que nous utilisons pour la boisson, l’assainissement, la production alimentaire et les processus industriels.

La quasi-totalité de l’eau douce liquide du monde est constituée d’eaux souterraines. Dans une grande partie du monde, ces réserves sont surexploitées et nous risquons d’épuiser cette ressource. De plus, avec l’aggravation du changement climatique, les eaux souterraines sont de plus en plus critiques, ce qui rend plus nécessaire que jamais de les gérer durablement, ainsi que de réutiliser et de donner une seconde vie aux autres sources d’eau dont nous disposons. L’ONU vient de publier son rapport annuel sur l’état de l’eau à l’occasion de cette journée, vous pouvez le consulter ici.

ECOVAL se joint à cette célébration, qui vise à sensibiliser à la crise mondiale de l’eau et à la nécessité de trouver des mesures pour y remédier afin d’atteindre l’objectif de développement durable n° 6 : l’eau et l’assainissement pour tous d’ici 2030. Pour se rapprocher de cet horizon, nous ne pouvons pas oublier les eaux usées et leur gestion.

 

1,3 million de tonnes de boues non réutilisées

Les processus de traitement des eaux usées urbaines génèrent de grandes quantités de boues. Rien qu’en Galice, plus de 150 000 tonnes de boues sont produites chaque année, soit suffisamment pour remplir l’intérieur de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle. Si nous parlions du chiffre dans la région de Sudoe, il s’élèverait à 1 300 000 tonnes.

Ces boues ont traditionnellement été considérées comme des déchets, mais dans le projet Ecoval Sudoe, nous démontrons la faisabilité technique de leur transformation en produits à haute valeur ajoutée tels que les Acides Gras Volatils qui sont transformés en adhésifs, lubrifiants ou peintures dans l’industrie chimique et pétrochimique ou en engrais. Une transformation profonde de la gestion du cycle de l’eau basée sur l’économie circulaire et la durabilité. La Biofactory d’Ourense permet ainsi de dépasser le concept traditionnel du traitement de l’eau pour transformer les boues en nouvelles ressources précieuses et leur assurer une seconde vie. Vous pouvez en savoir plus sur le rôle d’ECOVAL dans la valorisation des eaux usées qui permet de prolonger le cycle de cette ressource essentielle à la vie dans la vidéo suivante :

Pour suivre la conversation en ligne sur la Journée mondiale de l’eau 2022, vous pouvez utiliser les hashtags #WorldWaterDay et #WorldWaterDay ou consulter le compte dédié de l’ONU.