Le consortium ECOVAL se réunit à Toulouse

 

L’Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse (INSA Toulouse) a accueilli la réunion du consortium du projet Ecoval Sudoe dans la même ville française mercredi et jeudi (23 et 24 novembre, respectivement) afin de partager et de présenter les progrès réalisés jusqu’à présent, ainsi que les prochaines étapes à franchir.

 

Le coup d’envoi a été donné à neuf heures du matin, où CETAQUA a fait une introduction et une présentation du projet, ainsi que sa contribution à celui-ci d’un point de vue biotechnologique pour valoriser les déchets organiques. Par la suite, le reste des acteurs (FEUGA, INSA TBI, NEREUS, USC BioGroup, ADTA, FPNCyL et Porto Ambiente) ont présenté leurs différentes contributions à Ecoval Sudoe jusqu’à midi, où il y a eu une pause pour reprendre l’activité dans l’après-midi.

 

Jeudi, le consortium a visité la Station d’Épuration des Eaux Usées (STEP) de Ginestous, à Toulouse, afin d’observer directement comment les boues d’épuration de la ville sont actuellement traitées. Elle a également analysé son potentiel de transformation en bio-usine, comme le prévoit le modèle Ecoval Sudoe pour promouvoir une économie plus durable et circulaire.

 

Cette réunion du consortium est la cinquième tenue par le projet, après la dernière organisée en juin dernier dans la ville de Porto, accueillie par Porto Ambiente. Dans ce type d’événements, des synergies sont générées entre les différents agents et constituent un élément clé pour le bon fonctionnement de tous les types de projets, encore plus dans le cas d’Ecoval Sudoe en raison de la multiplicité des acteurs, des intérêts et des défis rencontrés dans le but de promouvoir un modèle d’entreprise circulaire et durable dans un contexte de transition verte.

ECOVAL fait connaissance avec les installations de SOGAMA, le plus grand gestionnaire de déchets urbains de Galice.

Plusieurs partenaires d’ECOVAL ont visité les installations les plus importantes de la Société galicienne de l’environnement (SOGAMA), à Santiago de Compostela et à Cerceda. Le mercredi 7 septembre, le coordinateur et plusieurs membres de CETAQUA, le chef de projet, ainsi que des membres de FEUGA, le partenaire responsable de la communication, et USC ont bénéficié d’une visite guidée du complexe industriel de SOGAMA.

SOGAMA est une entreprise publique régionale au service de la politique environnementale de la Galice dans le domaine de la gestion et du traitement des déchets urbains. Il repose sur la hiérarchisation des priorités que sont la prévention, la réduction, la préparation à la réutilisation, le recyclage et la valorisation des déchets. Traditionnellement, Sogama concentrait sa gestion sur deux fractions de déchets urbains : le sac jaune, c’est-à-dire les matériaux déposés par les citoyens dans le conteneur jaune (récipients en plastique, canettes et briques), et le sac noir (le reste) placé dans le conteneur générique. Au cours des trois dernières années, ils ont également introduit une gestion séparée des biodéchets, par le biais de la collecte dans la poubelle brune et de la gestion dans leurs usines de compostage. Ils possèdent 37 usines de transfert situées dans différentes parties de la Galice, un complexe environnemental et une décharge contrôlée à Cerceda.

En outre, SOGAMA est un partenaire associé d’ECOVAL, et travaille sur des campagnes contre le gaspillage alimentaire telles que « A túa comida ten algo que dicirche », qui favorise les synergies avec la campagne « Un autre conteneur, découvrez le « marron » ! «  du projet.

 

1 000 000 de tonnes de déchets municipaux par an

La visite guidée pour connaître ses installations commencera à 09h30 à l’usine de transfert de Saint-Jacques-de-Compostelle. La fonction de ces installations est de permettre le transfert des déchets des camions de collecte municipaux vers des conteneurs de plus grande capacité (avec une charge de 20 tonnes) et plus adaptés au transport sur de longues distances. À 11 heures, ils se déplaceront vers le complexe environnemental de Cerceda. Avec une superficie de 65 hectares et une capacité nominale de traitement des déchets de 1 000 000 de tonnes par an, c’est le point autour duquel tourne l’activité industrielle de l’entreprise. C’est là que sont séparés les matériaux recyclables déposés dans le sac jaune, ce qui facilite leur acheminement vers les recycleurs, et que s’effectue la valorisation énergétique de la fraction non recyclable du sac noir. De là, ils iront à l’usine de compostage industriel, située dans la même localité, à la décharge de déchets non dangereux d’Areosa. Cette installation constitue la fin de la chaîne et du cycle de certains déchets organiques qui, n’étant pas valorisables par d’autres moyens, sont intégrés aux 3 000 à 4 000 tonnes de compost produites par l’usine.

CETAQUA encourage les générations futures à recycler

Le mardi 19 juillet, le projet européen ECOVAL SUDOE a présenté son modèle de gestion et de valorisation des boues d’épuration et des déchets organiques urbains aux étudiants participant à l’Aula de la Naturaleza de Oira, organisée par le Conseil d’Ourense. CETAQUA Galicia, leader du projet, était chargé de transmettre aux enfants l’importance du tri correct des déchets pour parvenir à un monde plus durable. La participation active des 12 enfants âgés de 4 à 12 ans a été la pièce maîtresse de la session.

Ánder Castro, le technicien de CETAQUA chargé de la formation, a montré l’impact positif que le recyclage a sur nos vies, en expliquant les processus impliqués dans ce type d’économie circulaire et comment chaque individu peut collaborer chez lui, en obtenant un grand bénéfice collectif. Bien entendu, l’importance d’éviter d’utiliser les toilettes comme une poubelle a également été soulignée, étant donné que les lingettes, les sparadraps et les tampons (entre autres) peuvent causer des problèmes environnementaux majeurs lorsqu’ils s’accumulent dans les réseaux d’égouts de nos villes, ainsi que dans les stations d’épuration. En outre, il a été souligné combien il est important d’éviter le gaspillage alimentaire en promouvant des achats contrôlés et une consommation responsable.

 

La science au service de la citoyenneté

La conférence était structurée en une partie informative au cours de laquelle les enfants ont pu découvrir des contenus liés à la gestion des déchets, en leur montrant les différents conteneurs qui existent actuellement, avec un accent particulier sur le conteneur brun, qui est encore en phase de mise en œuvre. Ensuite, des vidéos liées au sujet ont été projetées et des jeux interactifs développés dans le cadre de la campagne  » Un autre conteneur, découvrez le « marron » ! «  du projet ECOVAL ont été joués. Le groupe a montré un grand intérêt pour le contenu de l’activité. La facilité avec laquelle ils ont été capables de séparer les différents types de déchets à la fin de l’activité a été remarquable. De cette manière, la science a été mise au service du public, en transférant les connaissances générées par le projet d’une manière simple et compréhensible, afin de sensibiliser à l’environnement.

CETAQUA Galicia offrira une autre formation liée au recyclage dans la même Aula de la Naturaleza le 25 août 2022. L’entreprise Viaqua y participe également activement à travers son activité Aqualoxia, dans laquelle la connaissance du cycle intégral de l’eau en milieu urbain est mise en avant.

CETAQUA et Biogroup participent à la 17e conférence mondiale sur la digestion anaérobie

cetaqua et biogroup à la conférence sur la digestion anaérobie

La 17e conférence mondiale sur la digestion anaérobie (AD17) se tient à l’université du Michigan (États-Unis) du 17 au 22 juin 2022. Cette conférence internationale, organisée par le groupe de spécialistes de la digestion anaérobie de l‘Association internationale de l’eau (IWA) avec le soutien de l’UMICH et de l’USC, est un événement permettant de discuter des avancées récentes dans le domaine de la digestion anaérobie et des procédés connexes. Le thème de cette édition est : « Le biogaz et au-delà : étendre les applications des biotechnologies anaérobies dans une économie circulaire« . Ce thème met en lumière le domaine en pleine évolution des biotechnologies anaérobies, qui jouent un rôle de plus en plus important dans une (bio)économie circulaire.

 

Le programme comprend des ateliers pré-conférence, des orateurs pléniers et principaux, une table ronde « de la recherche à l’entrepreneuriat », plus de 100 présentations orales et une centaine de présentations par affiches. Tout autour d’un large éventail de sujets autour du rôle de la digestion anaérobie dans la biotechnologie. Une partie de la recherche d’ECOVAL porte sur l’optimisation de ce processus pour la production d’acides gras volatils à la station d’épuration d’Ourense. Antón Taboada-Santos, chercheur et chef de projet à CETAQUA, donnera une conférence sur l’influence du prétraitement par hydrolyse thermique sur la production d’AGV à partir de boues d’épuration. Le Biogroup USC, partenaire d’ECOVAL, sera également présent à l’événement avec la présentation d’un poster sur l’impact de la salinité sur la production d’AGV, résultat du projet CONSERVAL Poctep.

 

La conférence d’Antón Taboada, coordinateur du projet, est intitulée Thermal Hydrolysis Pre-treatment Has No Positive Influence On VFA Production From Sewage Sludge et aura lieu le lundi 20 à 11h00, dans le cadre du bloc From Research to Practice : What is the best way to recover energy from sludge ? qui se déroule le même jour de 10h30 à 12h15 dans l’auditorium de l’UMMA. Il s’agira d’une présentation orale de 10 minutes avec 5 minutes de questions et réponses. Les résultats présentés sont issus des recherches de l’équipe formée par Antón avec Ánder Castro, Sabela Balboa, Vanesa Paramá, Borja Álvarez, Celia Castro et Juan M. Lema.

 

Le poster du Biogroupe USC (au sein du groupe de recherche CRETUS) sera présenté le mardi 21 juin avec l’identifiant P58 : Volatile Fatty Acid Production From Fish-canning Industry Effluents : The Impact Of Salinity. Il est le fruit des recherches de Juan Iglesias-Riobó, Riccardo Bevilacqua, Miguel Mauricio-Iglesias et Marta Carballa. Elle sera exposée dans la salle de bal de la Ligue Michingan de 12 h 15 à 14 h et de 17 h 15 à 19 h, avec les autres affiches de la journée.

 

L’AD17 est une bonne occasion de sensibiliser la communauté internationale à certains des résultats d’ECOVAL et d’améliorer ainsi leur communication et leur diffusion, conformément au groupe de travail 6 du projet. L’événement, pour lequel les inscriptions sont déjà closes, est fortement fréquenté par les universitaires, les services publics et les ingénieurs-conseils.

CETAQUA présente les avancées d’ECOVAL en matière de gestion durable des déchets à CORFU

cetaqua muestra en corfu avances ecoval

La conférence internationale sur la gestion durable des déchets solides (également appelée CORFU 2022) se déroule sur l’île grecque de Corfou du 15 au 18 juin. Cette année, pour sa neuvième édition, il vise à aborder l’importante question de la gestion durable des déchets solides en promouvant des pratiques sûres et des technologies efficaces. Il vise à stimuler l’intérêt des scientifiques et des citoyens et à les informer des derniers développements dans le domaine de la gestion des déchets solides municipaux. Les expositions sont situées dans le théâtre municipal du centre ville, mais peuvent également être consultées en ligne, sous réserve d’inscription et de réservation préalable.

 

Les sujets abordés sont étroitement liés au projet ECOVAL et à ses innovations. Ainsi, le jeudi 16 à 18h00, Ánder Castro, chercheur à CETAQUA, présentera les résultats obtenus par l’expérimentation dans la STEP pilote d’Ourense. L’article s’intitule « Thermal hydrolysis pretreatment has no positive influence on VFA production from sewage sludge » et est le résultat des recherches menées par Ánder lui-même avec S. Balboa, V. Paramá, B. Álvarez, C. Castro-Barros, J.M. Lema et A. Taboada-Santos. Elle fait partie de la session XV de l’événement, dans la salle 3, consacrée à la valorisation des déchets.

 

Plus précisément, l’exposé porte sur l’effet des prétraitements des boues d’épuration (en particulier l’hydrolyse dite thermique) sur la production d’acides gras volatils. Ces connaissances sont très utiles pour renforcer l’objectif général de la conférence : aller un peu plus loin dans la gestion des déchets solides, pour laquelle il est très utile d’apprendre comment obtenir des produits à valeur ajoutée en leur appliquant des processus de bioraffinage.

 

La conférence est une excellente occasion de réunir des scientifiques et des professionnels des services gouvernementaux, de l’industrie, des municipalités, des universités, des entreprises privées et des centres de recherche. Elle offre un forum pour l’échange des dernières idées et techniques dans le monde de la gestion des déchets.

Des projets de R&D&I font de la bio-usine d’Ourense une référence européenne en matière d’économie circulaire

Les résultats obtenus au sein de l’unité mixte CIGAT Biofactory ont stimulé le développement de nouvelles solutions de R&D&I dans la biofabrique d’Ourense, à travers les nouveaux projets ECOVAL et WalNUT.

La station d’épuration des eaux usées (STEP) d’Ourense est actuellement une référence en matière d’économie circulaire grâce à la transformation qu’elle a subie ces dernières années en devenant une biofactory, c’est-à-dire un nouveau modèle d’installation basé sur les principes de l’économie circulaire, où l’eau est régénérée pour être réutilisée ultérieurement, où l’on produit de l’énergie renouvelable et où les déchets sont transformés en ressources. De cette manière, la valeur des ressources est maximisée en promouvant un modèle neutre en énergie qui contribue à l’absence de déchets.

Le succès des résultats obtenus dans l’Unité Mixte Biofactory CIGAT, fruit de la collaboration public-privé entre Viaqua, Cetaqua et l’Agence galicienne de l’innovation (GAIN), a servi de base au développement et à la mise en œuvre de nouveaux projets de R&D&I, cette fois-ci centrés sur l’Europe, tels que H2020 Walnut et Interreg Sudoe ECOVAL.

Les deux projets, alignés sur l’Agenda 2030, positionnent la Galice comme une référence européenne en termes de mise en œuvre de technologies innovantes développées pour la gestion efficace des flux urbains et l’utilisation conséquente des déchets pour un impact environnemental moindre.

ECOVAL (stratégies de coordination pour la gestion et la valorisation des boues et des déchets organiques dans la région SUDOE), dirigé par Cetaqua Galicia est basée sur la valorisation des déchets organiques urbains et des boues d’épuration pour obtenir des bioproduits tels que les acides gras volatils (AGV), utiles notamment pour les industries des plastiques, des lubrifiants et des peintures. Walnut, dirigé par CARTIF, cherche à récupérer les nutriments et à produire ensuite des biofertilisants, évitant ainsi la contamination des masses d’eau et promouvant la circularité dans l’industrie des fertilisants dans le cadre de l’Union européenne.

 

Plus de 100 personnes ont assisté à l’événement « Des stations d’épuration aux biofactories : le potentiel de l’eau dans l’économie circulaire », pour découvrir les avancées techniques et les résultats des deux projets européens développés à Ourense.

Lors de l’événement « Des stations d’épuration aux biofactories : le potentiel de l’eau dans l’économie circulaire », qui s’est tenu ce matin dans l’auditorium d’Ourense, d’éminents représentants de l’administration publique, des universités et des entreprises sont venus discuter des obstacles sociaux, juridiques et commerciaux existants pour la valorisation des produits à haute valeur ajoutée présents dans les eaux usées, utiles pour l’industrie et l’agriculture.

Le maire adjoint d’Ourense, Armando Ojea, a ouvert l’événement en soulignant « le développement de projets de recherche à Ourense, qui permettent de donner une seconde chance aux déchets de la STEP, rendant la ville plus durable ».

Les acteurs des entités concernées, tels que Agbar, Cetaqua et le centre technologique CARTIF, sont intervenus pour parler des modèles d’économie circulaire mis en place, de la valorisation de la matière en acides gras et des nutriments appliqués dans l’industrie des engrais réalisée. D’autre part, l’Université de Vigo et la FEUGA ont participé en se concentrant sur les obstacles législatifs et de transfert pour la transformation des stations d’épuration des eaux usées en biofacteurs.

Les utilisateurs finaux des ressources extraites, représentés par Repsol, Fertiberia et Grupo Valora ont souligné au cours de leurs interventions la viabilité de l’application de ces composés dans les industries chimiques, pétrochimiques et des engrais comme une étape clé pour promouvoir des modèles circulaires et durables.

Lors de la table ronde animée par le professeur d’ingénierie chimique de l’Université de Saint-Jacques-de-Compostelle (USC), Juan Manuel Lema, des représentants de la Diputación de Ourense, Cetaqua, Viaqua, Repsol, Fundación Patrimonio Natural de Castilla y León (FPNCyL) et Fertiberia se sont réunis pour discuter du potentiel de l’eau dans l’économie circulaire.

Juan José Vázquez, responsable de l’eau de la Xunta de Galicia à Ourense, a été chargé de clôturer l’événement en soulignant l’importance de projets comme ceux-ci pour construire un avenir durable et faire face au problème du manque de ressources et de l’augmentation des déchets.

La journée s’est terminée par une visite guidée de la bio-usine d’Ourense, où les participants ont eu l’occasion de voir de près les installations et les technologies appliquées aux deux projets.

7 avril : « Des stations d’épuration aux biofactories : le potentiel de l’eau dans l’économie circulaire »

Après le report de janvier, l’événement « Des stations d’épuration aux biofactories : le potentiel de l’eau dans l’économie circulaire« , organisé par Cetaqua et FEUGA dans le cadre des projets d’innovation Ecoval Sudoe et WALNUT, est de retour. Elle se déroulera le 7 avril, à la fois sur place et en ligne.

Cette réunion vise à explorer le concept des biofactories et à présenter les avancées techniques des deux projets. En outre, les obstacles sociaux, juridiques et commerciaux à la valorisation de produits à haute valeur ajoutée pour l’agriculture et l’industrie, tels que les boues ou les biofertilisants obtenus à partir des flux de déchets des stations d’épuration urbaines, seront examinés.

Vous pouvez y consulter le programme de l’événement, qui se déroulera de 10 h à 14 h, avec des présentations et des tables rondes pour réfléchir à la valeur essentielle de l’eau dans la transition vers une économie circulaire. Les principaux sessions de la journée sont :

  • Session I : passé, présent et futur des biofactories.
  • Session II : barrières législatives/transfert pour la mise en œuvre des biofacteurs
  • Session III : utilisateurs finaux des sous-produits de la biofabrication.

L’événement, en espagnol, sera diffusé par Zoom avec traduction à l’anglais. La capacité de l’événement virtuel est limitée. L’inscription sera clôturée lorsque le nombre maximum d’inscriptions sera atteint. Ne la ratez pas, inscrivez-vous ici !

Les femmes font pression pour l’ODD 6 : eau potable et assainissement pour tous

La Journée internationale des femmes et des filles dans la science est célébrée chaque 11 février depuis 2016. Pour la commémorer, les Nations unies organisent leur septième assemblée dans le but de promouvoir le rôle des femmes en tant qu’agents actifs, et pas seulement en tant que bénéficiaires, des avancées scientifiques et technologiques qui nous mènent vers un avenir plus durable et plus égalitaire.

Bien que des progrès aient été réalisés ces dernières années, les femmes sont toujours sous-représentées dans les STEM. Elles représentent 33,3 % des chercheurs, occupent moins d’un quart des postes de décision dans les établissements d’enseignement, ne représentent que 28 % des diplômés en ingénierie et ont tendance à avoir des carrières plus courtes et moins bien rémunérées que leurs homologues masculins, selon les données des Nations unies. L’égalité des sexes, en plus d’être un droit humain fondamental, est essentielle pour relever les défis scientifiques, écologiques et technologiques complexes de demain en exploitant pleinement le potentiel humain et en assurant un développement durable.

 

L’eau est la clé de la vie

Le thème de la Journée internationale des femmes et des filles dans le domaine de la science de cette année est « Équité, diversité et inclusion : l’eau nous unit ». Elle vise à mettre en lumière les millions de personnes qui, selon les rapports des Nations unies, n’auront pas accès à l’eau potable, à l’assainissement et aux services d’hygiène d’ici 2030. Les causes en seront la demande croissante et la mauvaise gestion des ressources en eau, exacerbées par le changement climatique.

L’Assemblée réunira des scientifiques et des experts du monde entier au siège de l’ONU pour discuter du lien entre l’eau et la réalisation des trois piliers du développement durable : prospérité économique, justice sociale et intégrité environnementale. Il vise à accélérer la réalisation de l’objectif de développement durable (ODD) 6, qui vise à assurer la disponibilité de l’eau, l’assainissement et la gestion durable de l’eau pour tous.

ECOVAL travaille également dans ces directions avec la réutilisation des boues d’épuration pour créer des bioproduits à haute valeur ajoutée tels que les acides gras volatils. On estime que chaque année, les stations d’épuration de la région de Sudoe génèrent environ 1 300 000 tonnes de déchets d’eau, qui pourraient avoir une seconde vie grâce à ECOVAL.

Vanesa Paramá, biologiste de recherche à l’usine pilote de Cetaqua, qui travaille à donner aux boues une seconde vie en accord avec l’économie circulaire dans le secteur de l’eau, nous en parle. Grâce à elle et à d’autres chercheurs, le projet ECOVAL est une solide réalité.

Toute personne souhaitant suivre la conversation en ligne peut utiliser les hashtags #WomenInScience et #February11. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site web suivant ou le programme de l’événement.

 

Biofactories et réutilisation de l’eau : Aquona partage ses bonnes pratiques lors du 1er Forum de la bioéconomie circulaire de Castilla y León

Le projet européen Interreg ECOVAL, qui transformera la station d’épuration de Palencia en bio-usine, est l’une des propositions que Laura de Vega, directrice du développement durable d’Aquona, a présentées lors du 1er Forum sur la bioéconomie circulaire de Castille-et-León, qui s’est tenu à Soria les 27 et 28 octobre.

29 octobre 2021- L’économie circulaire est devenue un paradigme clé pour que l’eau soit un moteur qui accélère la transition écologique et contribue à surmonter le défi démographique.  Cela nécessite des propositions innovantes de la part d’administrations et d’entreprises telles qu’Aquona, qui gère « le cycle durable de l’eau dans 130 municipalités de Castille-La Manche et de Castille-et-León avec un modèle à faible émission de carbone et un engagement envers la numérisation et la technologie pour appliquer des solutions basées sur l’économie circulaire », a déclaré Laura de Vega, directrice du développement durable de l’entreprise.

C’est ce qu’a souligné De Vega lors du Premier Forum sur la Bioéconomie Circulaire de Castilla y León, qui s’est tenu à Soria les 27 et 28 octobre. Plus précisément, le Directeur du Développement Durable d’Aquona a participé à l’atelier sur les meilleures pratiques et les projets d’innovation en matière de bioéconomie circulaire, aux côtés de Luis Francisco Martín, Technicien Commercial ReFood dans la région centrale de l’Espagne du groupe Saria ; Ángela Osma, Secrétaire Générale de l’Association Espagnole des Plastiques Biodégradables Compostables ; Jorge Miñón, Associé Fondateur d’Agrae Solutions S.L. et María Pilar Bernal, Présidente du Réseau Espagnol de Compostage et Professeur de Recherche au CEBAS-CSIC.

« La bioéconomie circulaire dans le cycle de l’eau », tel était le titre de la présentation d’Aquona, qui a fait part des projets que l’entreprise promeut dans ce domaine. L’une des premières lignes d’action évoquées a été la transformation des stations d’épuration en biofacteurs, un processus dans lequel est actuellement plongée la station d’épuration (STEP) de Palencia que gère Aquona. Le taux d’utilisation thermique de la centrale est déjà de 100 % et son autosuffisance énergétique est de 65%. En outre, « 100% des boues produites lors du processus de traitement sont récupérées et utilisées dans l’agriculture », a souligné Laura de Vega, ajoutant que la « récupération du sable pour l’utiliser comme compost » ou comme matériau de remplissage dans les chantiers de construction et les fossés est également abordée. Quant à la réutilisation de l’eau, « une partie de l’eau traitée est utilisée pour irriguer les jardins », a déclaré M. De Vega. La protection de la biodiversité et l’implication de la communauté locale clôturent le cycle de ce processus de transformation.

En plus, la STEP de Palencia est l’un des scénarios d’application du projet européen Interreg ECOVAL. Dotée d’un budget de 1,4 million d’euros, cette initiative repose sur la valorisation des boues et des déchets urbains solides pour obtenir des graisses volatiles à haute valeur ajoutée destinées aux industries des plastiques, des lubrifiants et de l’agrochimie.  La Junta de Castilla y León, la mairie de Palencia et Aquona, ainsi que d’autres partenaires, promeuvent le projet coordonné par CETAQUA, le centre technologique de l’eau d’Agbar, le groupe auquel appartient Aquona.

La circularité dans le domaine de l’énergie se retrouve à León, où Aguas de León, une société mixte détenue par Aquona et le Conseil Municipal de León, gère le service municipal de l’eau et promeut le projet Life Nexus qui produira de l’énergie micro-hydroélectrique et favorisera son stockage.

Cet engagement en faveur de l’innovation et de l’économie circulaire de l’entreprise a pour feuille de route l’Agenda 2030 et les objectifs de développement durable des Nations Unies, où les alliances « entre toutes les parties prenantes sont essentielles pour multiplier l’impact des actions », explique Laura de Vega. De même, l’Agenda 2030 est le guide pour parvenir à une reconstruction verte, durable et inclusive après la pandémie dans laquelle les fonds de relance de la prochaine génération « sont une opportunité pour promouvoir l’économie circulaire, proposer des solutions au changement climatique et répondre aux besoins de numérisation, d’approvisionnement, d’assainissement et de purification qui nous aident à unifier le territoire et à mettre fin à la dépopulation », a-t-elle conclu.

Les mains dans la boue ! Ecoval Sudoe finalise les travaux de l’usine pilote pour la production d’acides gras volatils

L’un des objectifs du projet Ecoval Sudoe est de démontrer la faisabilité technique de la production d’acides gras volatils (AGV) à partir de boues urbaines. À cette fin, à la station de traitement des eaux usées (STEP) d’Ourense, Cetaqua a mis en place différents tests pour optimiser la génération d’acides tels que l’acide acétique, propionique ou butyrique à partir des boues d’épuration.

Afin de déterminer les conditions d’exploitation les plus appropriées pour l’usine pilote de production d’AGV, différents essais à l’échelle du laboratoire ont d’abord été réalisés, tels que des essais par lots à l’échelle de 0,5 L et l’exploitation de réacteurs semi-continus d’un volume de 5 L, qui ont démontré l’adéquation des boues d’épuration comme substrat à fort potentiel pour la production de bioproduits à haute valeur ajoutée avec des AGV.

Les informations fournies à l’échelle du laboratoire ont permis aux techniciens de Cetaqua d’avoir une première approximation des rendements de production d’AGV qui peuvent être obtenus à partir de boues avec et sans prétraitement. Ils ont également pu analyser l’effet des paramètres de fonctionnement tels que le pH, le rapport alimentation/micro-organismes, le temps de séjour hydraulique, etc.

À l’échelle pilote, les techniciens ont optimisé le processus de fermentation pour la production d’AGV, en obtenant un flux qui doit subir une séparation solide-liquide, une opération unitaire qui a dû être perfectionnée grâce à des « tests en bocal » qui ont permis de déterminer les doses optimales de coagulant et de floculant pour la division des fractions solides et liquides. Ainsi, l’objectif de produire un courant liquide riche en AGV pour que le partenaire NEREUS étudie sa clarification et sa concentration et un gâteau solide à haute siccité que l’INSA valorisera énergétiquement a été atteint.

Suite à ces tests, les travaux se poursuivent maintenant sur l’usine pilote qui, après une phase de démarrage marquée par des difficultés hydrauliques de fonctionnement et les ajustements nécessaires, fonctionne maintenant de manière plus robuste. Elle commencera bientôt à être alimentée par des biodéchets.

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